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·22. Oktober 2025
Amiens SC au bord du chaos - Ligue 2

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Dans une vidéo récemment publiée sur sa chaîne YouTube, Romain Molina lève le voile sur les dérives internes de l’Amiens SC. Une enquête accablante où incompétence, conflits et gestion chaotique s’entremêlent.
Amiens vit un début de saison délicat. Après dix journées de championnat, le club est très mal embarqué dans ce championnat de Ligue 2. Dans ce club figure plusieurs anciens stéphanois, Paul Bernardoni, Thomas Monconduit ou encore Victor Lobry. Quand rien ne va sur le plan sportif, c'est aussi parfois parce qu'en interne, tout n'est pas optimal...
Les supporters de l’Amiens SC risquent de tomber de leur chaise. Dans sa dernière vidéo, Romain Molina livre une série d’informations effarantes sur la gestion interne du club picard. Entre décisions ubuesques, ambiance délétère et conflits internes, le tableau est plus que noir. « Le club va à la dérive. C’est comme un bateau ivre. [...]. Le capitaine est aux abonnés absents. »
Selon Molina, le propriétaire Bernard Joannin n'est pas très présent au club, laissant le club entre les mains d’une direction fragmentée, où chacun tente d’imposer son autorité. « Il y a une ambiance excécrable C'est-à-dire qu'uon rabaisse aussi le centre de formation avec "cette guerre" entre Descamps et Williams. » Résultat : des guerres de pouvoir entre John Williams, le directeur sportif, Descamps, ex-directeur général. Didier Frémaux, directeur administratif et financier est devenu l’homme fort malgré de lourds dysfonctionnements.
La gestion financière du club est tout aussi inquiétante. Selon les révélations, Amiens SC perd entre 12 et 15 millions d’euros par an, un gouffre alimenté par une stratégie de trading mal maîtrisée et des choix absurdes. Le directeur sportif John Williams, facturerait à travers une société. Ce dernier cumulerait les casquettes entre Amiens et Bordeaux, brouillant totalement la chaîne de décisions sportives. « Il ne vient pas au club, ce sont des prestations et en même temps, fait le recrutement de Bordeaux. »
Mais le plus glaçant resterait le climat humain qui règne au sein du club. « Fais moi un café ou je te veux V-I-O-L ? », rapporte Molina, citant des propos adressés à une employée. « Certains employés sont mieux traités que d’autres »
L’économie de bouts de chandelles irait jusqu’à supprimer la présence d’un médecin sur les matchs à l’extérieur, ou dégager les employés des réceptions partenaires, remplacés par « du vieux pâté », ironise le journaliste. Le tout, pendant que les notes de frais des dirigeants ne sont pas remises en question.
À cela s’ajouterait des allégations sur des salaires partiellement versés en cash ou sous forme de dons déguisés à des académies africaines, posant des questions lourdes de conséquences sur le plan fiscal et légal.