Ancelotti dézingue le calendrier et veut s'inspirer de la Ligue 1 | OneFootball

Carlo Ancelotti pousse un coup de gueule sur le calendrier avec une idée qui devrait faire plaisir aux acteurs de Ligue 1.

Carlo Ancelotti n’a jamais été du genre à hausser le ton sans raison. Mais cette fois, l’ancien coach du Real Madrid, aujourd’hui sélectionneur du Brésil, a tapé du poing sur la table. Invité par Il Giornale, le technicien italien a dénoncé de manière frontale l’inflation des rencontres imposée par la FIFA et l’UEFA. Un problème qu’il juge désormais intenable.

« On joue trop et mal »

À 65 ans, "Il Mister" a vu le football se transformer. Plus rapide, plus intense, plus exigeant, mais aussi plus dangereux pour les joueurs selon lui. "Oui, on joue trop et mal, le football est plus analytique, plus intense, plus rapide, mais la FIFA et l'UEFA doivent revoir les calendriers, il y a trop de matches, pas tous de qualité et trop de blessés », lâche-t-il.

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L’Italien alerte sur l’usure des corps et la multiplication des blessures qui frappent les effectifs de haut niveau. Derrière sa colère, une réalité, la course aux compétitions, aux droits TV et aux tournées mondiales pousse le ballon rond vers une surchauffe inquiétante.

Des solutions concrètes

Contrairement à d’autres critiques souvent creuses, Ancelotti avance des pistes. Réduire le nombre d’équipes en championnat ? "Je pense que ce serait une bonne solution de réduire le nombre d'équipes dans les ligues de 20 à 18, cela éviterait les matches de mauvaise qualité et les coûts seraient également plus logiques" a-t-il expliqué, ajoutant "qu'il doit y avoir un accord entre les parties et jusqu'à présent, cela ne s'est pas produit". Une déclaration qui devrait faire plaisir aux acteurs ayant oeuvré pour réduire la Ligue 1 en passant de nouveau à 18 clubs.

Et pourquoi les entraîneurs et les joueurs ne sont-ils pas davantage impliqués dans ces décisions ? Ancelotti n’élude pas : « Nous sommes les mieux payés, c'est peut-être pour cela qu'ils ne veulent pas de nous à la table. » Une franchise qui en dit long sur le fossé entre ceux qui organisent et ceux qui subissent.

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