Arsenal vs Nottingham Forest : comment se relancer ? | OneFootball

Victorieux 3-0 hier face à Nottingham Forest, les Gunners renouent avec la victoire. Après quatre matchs toutes compétitions confondues sans s’imposer, la rencontre de samedi a rassuré la fan base. En effet, en plus du résultat, les hommes d’Arteta ont su se montrer en contrôle notamment dans la première phase de jeu : la relance.

Les choix de Forest

Avec leur 4-4-2 en phase défensive, Nottingham Forest cherchait à présenter un joueur pour chacun de nos défenseurs. L’idée était ainsi de cadrer chaque adversaire et d’empêcher les transmissions dans le dos. En face, Arsenal était de retour en 4-3-3 comme lors du match contre Chelsea.

Avec une première ligne de pression au niveau de Jorginho et du latéral se réaxant, Forest partait sur l’idée de laisser nos défenseurs centraux sans réelle pression balle au pied. Libre à eux de choisir quoi faire. Le pressing des joueurs de Nuno Espírito Santo ne se déclenchait que lors d’une passe vers l’avant du premier relanceur.

Le joker norvégien

Revenu avant la trêve internationale dans le XI de départ, Martin Odegaard a déjà retrouvé son importance dans notre jeu. Souvent loué pour ses qualités balle au pied, à raison, son impact sans ballon est peut-être encore plus important. Son rôle dans notre pressing et son déclenchement est ainsi primordial. De l’autre côté du terrain, c’est par ses décrochages qu’il sait être important et aider l’équipe.

Ce samedi, le Norvégien a souvent été une solution de relance pour ses camarades de la défense, en venant notamment se proposer sur le côté droit. Le côté étant libéré par Timber ayant une position plutôt axiale, notre capitaine pouvait alors s’y proposer.

Pour Nottingham Forest, la question se posait alors de le suivre ou pas. Domínguez, milieu central gauche et donc opposant préférentiel d’Odegaard, préférait rester dans l’axe en couverture et éventuellement monter sur lui une fois trouvé, pour limiter sa progression. On peut ajouter à cela les venues de Jesus entre les deux milieux centraux adverses. Même en étant régulièrement suivi par un des défenseurs centraux, il restait une menace à prendre en compte et rendait difficile de délaisser cette zone.

Au fur et à mesure du match, le pressing de Forest se réduisant en intensité et en qualité, avec des espaces entre les lignes grandissant, notre capitaine a eu de plus en plus d’espace et de temps.

Odegaard avait alors toute la latitude nécessaire pour mener la première relance d’Arsenal, soit par une passe, soit par une montée balle au pied.

Ainsi, face à l’égalité numérique proposée, ces mouvements du Norvégien, réguliers depuis plusieurs saisons, nous permettent encore de nous faire avancer sur le terrain.

Les touches de balle de Martin Odegaard lors du match

La ligne directe

En plus d’une option plutôt courte à la relance avec Odegaard qui décroche, nos Gunners ont aussi alterné avec une solution plus directe.

On a ainsi pu voir de nombreuses passes, notamment de Gabriel, directement pour Trossard sur son aile gauche.

Source: theanalyst.com

Ceci était permis par deux mouvements :

Cela permettait alors de monter rapidement le ballon dans le camp adverse, tout en le donnant à des joueurs capables de se défaire de leur vis-à-vis. En cas de perte, le risque était alors moindre avec de nombreux joueurs derrière le ballon pour défendre et même presser à la perte.

Assurer la première relance, c’est se permettre d’avancer sur le terrain dans des conditions que l’on a choisies. Hier, Arsenal a très bien su réaliser cela. A voir lors des prochains matchs.

#AFC

Nico P.