Brahim s’impose, Camavinga en retrait : un choix fort pour Ancelotti | OneFootball

Depuis plusieurs semaines, Carlo Ancelotti peine à laisser Brahim Díaz sur le banc. Le joueur formé à Malaga s’est imposé comme un élément incontournable de l’effectif madrilène, au point de bousculer la hiérarchie. Comme l’explique MARCA, l’absence de Jude Bellingham a offert à Brahim une opportunité qu’il a su saisir avec brio, enchaînant des prestations convaincantes contre Gérone, le Betis et l’Atlético en Ligue des Champions. À l’approche du match retour face aux Colchoneros, sa titularisation semble de plus en plus probable.

Brahim, le nouvel homme fort du Real ?

Longtemps perçu comme un joker de luxe, Brahim Díaz s’est progressivement imposé comme un titulaire en puissance. Sa polyvalence et sa capacité à dynamiser l’attaque madrilène ont convaincu Ancelotti, qui l’a laissé au repos contre le Rayo Vallecano pour mieux le préparer au choc contre l’Atlético. Malgré quelques pépins physiques, l’international marocain a prouvé qu’il pouvait être un élément clé du système de jeu merengue.

Sa montée en puissance coïncide avec une période compliquée pour Eduardo Camavinga. Alors que la logique voudrait que le Français récupère sa place au milieu avec le retour de Bellingham, les récentes décisions d’Ancelotti laissent penser que Brahim pourrait être préféré. Le technicien italien semble miser sur un duo Tchouaméni-Bellingham pour structurer l’entrejeu, laissant à Brahim un rôle plus offensif pour fluidifier la sortie de balle et apporter du danger dans le dernier tiers.

Camavinga en perte de vitesse ?

De son côté, Eduardo Camavinga traverse une période plus délicate. MARCA souligne que ses récentes performances manquent d’impact, notamment contre le Rayo où il a semblé en manque de confiance et de justesse technique. Avec seulement 25 matchs disputés cette saison pour un but et deux passes décisives, il est loin de l’influence qu’il avait la saison dernière, où il avait joué 47 rencontres. Ses soucis physiques, notamment au dos, n’ont pas aidé à retrouver son meilleur niveau.

Si la titularisation de Brahim contre l’Atlético peut sembler risquée en raison de son profil très offensif, Ancelotti semble convaincu par l’apport du Marocain. Avec un trio Tchouaméni-Bellingham-Brahim au milieu et un trio Rodrygo-Mbappé-Vinicius en attaque, le Real Madrid affiche un visage résolument tourné vers l’offensive. Reste à voir si ce choix sera payant face aux Colchoneros. À ce jour, Brahim a déjà disputé 37 matchs cette saison, inscrivant six buts et délivrant sept passes décisives.

VICTOR BROCHET