«Ce n’est plus l’Italie de Cannavaro» – La défense azzurra, talon d’Achille de Gattuso | OneFootball

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Comme le raconte IL Messaggero, l’Italie a longtemps bâti sa réputation sur une défense de fer. De Cannavaro à Nesta, en passant par Maldini, Barzagli, Bonucci et Chiellini, la Nazionale incarnait la solidité et la rigueur. Même lorsque l’attaque brillait – de Vieri à Totti en passant par Del Piero –, les arrières gardaient l’équilibre. Mais cette tradition semble révolue.

Aujourd’hui, l’Italie marque beaucoup – dix buts en deux matchs sous Gattuso – mais encaisse tout autant : quatre face à Israël, une sélection en progrès mais loin d’être un géant mondial. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : depuis l’Euro 2021, remporté sous Mancini, la défense a perdu sa stabilité. Spalletti comme Gattuso n’ont pas réussi à inverser cette tendance, avec des buts concédés face à des adversaires variés (Venezuela, Macédoine, Albanie, Norvège) et des naufrages mémorables contre la France ou l’Allemagne.

Pour Gattuso, le problème n’est pas seulement individuel mais collectif. Si l’Italie choisit d’attaquer, elle perd son équilibre défensif. Les nouvelles générations de défenseurs privilégient la relance à la rigueur défensive, à l’image de Calafiori. Des profils plus marqués dans le duel, comme Mancini, Gatti ou Buongiorno, sont rares, tandis que les jeunes Leoni, Ghilardi ou Coppola restent à éprouver au haut niveau.

Gattuso refuse d’imposer un système qui ne correspond pas à ses convictions : pas de marquage individuel strict, mais une recherche d’équilibre collectif. Il envisage des ajustements, comme l’utilisation de latéraux plus défensifs ou la reconversion de Calafiori et Cambiaso dans des rôles plus conservateurs.

En attendant une nouvelle génération de « vrais » défenseurs, l’Italie continue de trembler derrière. Les Azzurri doivent reconstruire une culture défensive qui fut autrefois leur marque de fabrique, sans quoi leur fougue offensive risque de rester vaine.