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·30. Juli 2025
Chevalier ou Donnarumma ? Alonzo analyse le coup de tonnerre du PSG

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·30. Juli 2025
Lucas Chevalier, 23 ans, gardien de but de Lille, éveille l’intérêt du Paris Saint-Germain grâce à ses performances et son profil moderne, selon L’Équipe. Alors que Gianluigi Donnarumma, 26 ans, incarne toujours une valeur sûre au club, la question de la succession s’impose. Un débat crucial pour l’avenir du PSG.
« C’est simple, Lucas a la panoplie de ce que Luis Enrique attend d’un gardien. Il a la jeunesse, le talent, le côté bon camarade de vestiaire, il supporte la pression et la grande différence avec Donnarumma est sa capacité à faire évoluer le jeu de l’arrière grâce à son jeu au pied. Gigio a fait des progrès dans son jeu au pied, c’est sûr, il ne fait plus de boulettes, mais son apport en la matière reste minimaliste. De son côté, Lucas a les trois relances : la très courte, le petit chip à mi-distance que j’adore et qui te passe le premier rideau de pressing, et la longue.
Le jeu au pied, c’est bien beau mais pour un gardien, la base, ce sont les arrêts, les sorties, et j’adore son jeu aérien. Dans les moments chauds, il y va. Si je devais pinailler, je dirais qu’avec son parcours surdoué, il dégage parfois une impression de facilité. Mais sinon, il a tout, et on dit qu’un gardien arrive à maturité à 26-27 ans, donc il a encore une marge de progression… La gestion de la pression au plus haut niveau ? Il y a des gardiens très talentueux qui ont buté sur ça. Lucas a ça en lui, il accepte la pression. Quand tu le vois jouer sur des gros matches, tu as l’impression qu’il a 400 matches en pro derrière lui. Parfois, il me rappelle Iker Casillas par ses attitudes, ses arrêts spectaculaires, le côté longiligne, très élégant.
Si on met de côté toutes les questions contractuelles, il y a une question simple : aujourd’hui, Lucas est-il plus fort que Gigio ? Je ne suis pas sûr. Tu risques de laisser partir un top 5 mondial, vainqueur de l’Euro (2021) et sans qui tu n’aurais pas gagné la C1, pour miser sur le futur meilleur gardien français. Sur les qualités intrinsèques de Lucas, c’est un grand oui. Mais on a le droit d’être déçu de laisser partir Gigio au moment de son « prime », et il faudra voir comment Lucas endosse le costume. »
L’importance de suivre les choix du coach et de Luis Campos s’est confirmée cette saison pour le Paris Saint-Germain. Luis Enrique, avec le soutien du conseiller sportif portugais, a su imposer une vision claire, aussi bien dans la gestion des jeunes talents que dans les décisions fortes, parfois contestées, sur des cadres de l’effectif. Leur complémentarité et leur capacité à faire émerger un collectif cohérent se sont traduites par des résultats concrets sur la scène nationale et européenne.
Miser sur la modernité, oser certains paris (comme privilégier un profil de gardien plus adapté ou faire confiance à l’éclosion de jeunes), a permis à l’équipe d’évoluer dans son jeu et dans son mental. Cette cohérence stratégique rappelle que, loin des jugements à chaud, le chantier du PSG avance plus sereinement lorsqu’il s’appuie sur une direction technique affirmée et audacieuse.