« Chevalier pas encore au niveau de Donnarumma », l’analyse d’un ancien Parisien

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Parisfans.fr

·16. August 2025

« Chevalier pas encore au niveau de Donnarumma », l’analyse d’un ancien Parisien

À 23 ans, Lucas Chevalier, gardien du Paris Saint-Germain, a été jugé « satisfaisant » par Jérôme Alonzo dans L’Équipe, malgré une erreur coûteuse face à Tottenham. L’ancien portier parisien souligne surtout la capacité du jeune à rebondir, tout en rappelant que le PSG s’est séparé en 2025 de Gianluigi Donnarumma (26 ans), qu’il considère encore comme le meilleur gardien du monde.

Alonzo « Satisfaisant, oui. Mais il y a une erreur de sa part sur le deuxième but »

« Le match de Lucas Chevalier est-il satisfaisant selon vous ? Satisfaisant, oui. Mais il y a une erreur de sa part sur le deuxième but. Elle est facile, elle ne vient pas vite, il est dessus. Il est clairement fautif. Mais l’important n’est pas tellement l’erreur. C’est ce que tu en fais après. La différence vient de la faculté du gardien à l’oublier. C’est le plus important. C’est ce que faisait très bien (Gianluigi) Donnarumma. C’est ce qu’a fait Lucas. Il est resté dans le match. C’est ça qui m’intéresse. Il fait déjà un très bel arrêt sur le premier but. Il est malheureux car il repousse sur sa barre.

Alonzo « Son vrai défi est de devenir un gardien aussi fort que Donnarumma »

La vraie question que je me pose est : »Paris a-t-il un gardien plus fort que Donnarumma ? » Aujourd’hui, la réponse est non. Ça ne veut pas dire que je ne trouve pas Lucas très fort. Mais Paris s’est séparé du meilleur gardien du monde en 2025. Lucas Chevalier n’est pas encore top 3 mondial. Mais dans un, deux, trois ans, je suis prêt à mettre un petit billet dessus. Son vrai défi est de devenir un gardien aussi fort que Donnarumma. Ce succès va aider à son intégration. »

Pour Lucas Chevalier, 23 ans, ce premier match avec le Paris Saint-Germain n’avait rien d’un baptême en douceur. Arrivé cet été pour succéder à Gianluigi Donnarumma, il a dû plonger directement dans un contexte tendu, avec la pression inhérente à un club qui vise l’excellence et le regard scrutateur des supporters.

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Jérôme Alonzo a reconnu l’erreur sur le deuxième but, mais insiste sur la force mentale affichée par le jeune gardien : rester concentré, ne pas s’effondrer après un coup dur, et signer malgré tout des interventions décisives.

Dans une atmosphère où chaque geste est jugé, Chevalier a montré qu’il savait garder son sang-froid, ce qui, pour un premier match sous le maillot parisien, constitue déjà un test grandeur nature sur sa capacité à s’intégrer et à endosser l’héritage laissé par Donnarumma.