Let's Go Metz
·27. November 2024
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Joel Asoro, l’attaquant suédois du FC Metz, s’est présenté à la presse locale avant le match de Coupe de France face à Raon-l’Étape. Après une longue traversée du désert, le numéro 99 grenat retrouve progressivement son niveau de jeu.
Souriant, décontracté, Joel Asoro s’est présenté à la presse locale ce mercredi, à deux jours du déplacement du FC Metz en Coupe de France sur la pelouse de Raon-l’Étape. L’international suédois a profité de l’absence de Papa Diallo pour glaner du temps de jeu ces derniers temps. Privé de préparation estivale pour raisons personnelles, l’attaquant grenat retrouve progressivement des sensations et entre de nouveau dans la rotation. « Cela va un peu mieux… comme vous le savez, j’ai perdu un membre de ma famille et les choses étaient vraiment compliquées pour moi. Mais, je me sens de mieux en mieux, j’ai beaucoup travaillé à l’entrainement ces derniers mois et je retrouve progressivement mon niveau. J’ai fait un bon match de coupe et j’espère pouvoir continuer sur cette lancée. L’entrainement c’est bien mais il faut jouer des matchs pour s’améliorer », résume le numéro 99 du club à la Croix de Lorraine.
Titulaire lors des deux dernières sorties du FC Metz, Joel Asoro a retrouvé du temps de jeu. Mais si le match face à Obernai a permis au Suédois de briller sur l’aile gauche, le match à Clermont fût bien plus difficile pour lui. « Le match à Clermont était compliqué, on ne s’attendait pas à ce qu’ils prennent le jeu en main comme ils l’ont fait, ils ont fait une très bonne mi-temps. J’ai dû beaucoup défendre donc je n’ai pas forcément pu démontrer mes qualités d’attaquant. Bien sur, les ailiers doivent défendre mais contre Clermont, on a eu un rôle particulièrement défensif. Mais j’ai fait le nécessaire pour l’équipe », assume le numéro 99 grenat.
Une confiance retrouvée et de nouvelles responsabilités qui ne sont pas étrangères au coaching de Stéphane Le Mignan. Pour Joel Asoro, l’arrivée de l’entraîneur breton au FC Metz cet été a changé la donne. Après une saison galère avec le précédent staff, l’attaquant suédois peut de nouveau se projeter sur son avenir en grenat. « Stéphane Le Mignan est plus ouvert (que Laszlo Boloni). C’est un bon point pour les joueurs de pouvoir communiquer avec le coach. La saison dernière était compliquée sur le plan de la communication, c’était un problème ».
La barrière de la langue semble être une problématique moins insurmontable pour le joueur cette année. « J’ai arrêté les cours de Français car c’était « très difficile». Pour aller faire les courses, ça va, mais des longues phrases c’est compliqué, je mélange le Français et l’Anglais. Mais sur le terrain, je parle un peu Français. Le coach parle Français sur le terrain mais il traduit les séances vidéos en Anglais pour que je comprenne bien ». Tout le monde semble se comprendre et c’est bien le plus important. « Depuis mon arrivée, tout le monde fait un effort pour me parler anglais. Matthieu, Gauthier, Koffi parlent anglais, Isma parfois et Ablie parle anglais. Même s’ils ne parlent pas forcement bien la langue, tout le monde fait un effort car ils veulent apprendre aussi », plaisante Joel Asoro.
Vendredi, Joel Asoro et le FC Metz affrontent les amateurs de Raon-l’Étape. Un match plus difficile qu’il n’y paraît pour les Grenats. L’attaquant Suédois connait bien ce genre de compétition. « En Angleterre, c’est pareil en FA Cup. On peut tomber sur des équipes amateurs aux premiers tours. Cela n’apporte pas forcément plus de pression mais en même temps, on ne doit pas penser qu’on va forcément gagner et suivre notre plan de jeu. On doit se concentrer comme pour un match de championnat. ». Pour Joel Asoro, la perspective d’aller loin dans la compétition n’est pas de la fiction : « Avec Swansea une année on a fait un super parcours avant de tomber 3-2 contre Manchester City. La saison dernière avec Metz on n’a pas fait un super parcours mais cette saison pourquoi pas ? »
Après la sortie médiatique de Maxime Lopez, la polémique sur l’arbitrage français et notamment en Ligue 2 est relancée. Interrogé sur la question, Joel Asoro préfère rester concentré sur son jeu et sur celui de son équipe. « C’est difficile de dire s’il y a un problème d’arbitrage en France, ça change de match en match. Parfois tu n’obtiens pas les décisions que tu aimerais mais ça n’arrive pas qu’à nous, c’est pareil pour les autres équipes… Je n’ai pas vraiment étudié la question mais ça parait un peu plus fréquent en France. Je pense qu’il faut qu’on se concentre sur nous, sur notre jeu. Si on se concentre sur l’arbitrage on a plus de risques de perdre le match ».
Un discours plein de sagesse de la part de l’attaquant suédois, qui concède malgré tout que l’absence d’assistance vidéo en Ligue 2 peut s’avérer préjudiciable : « C’est difficile sans la VAR, mais je pense qu’on reste plus concentrés sur notre jeu. La VAR a des avantages mais aussi des inconvénients. Faut être malin quand on va parler à l’arbitre et faire attention à ce que l’on dit ! En revanche, les arbitres laissent plus jouer en ligue 2 qu’en ligue 1 donc physiquement, ça peut être compliqué ».
Crédit photo : Julien Buret – Let’s Go MetzMerci à Anne-Sophie Salvan pour la traduction express
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