Des experts alertent : la Coupe du monde des clubs 2025 représente un risque majeur pour la prochaine saison européenne | OneFootball

Fatigue, épuisement et record de minutes disputées suscitent l’inquiétude avant les campagnes 2025–26

Des experts alertent : la Coupe du monde des clubs 2025 représente un risque majeur pour la prochaine saison européenne

La Coupe du monde des clubs de la FIFA 2025, en cours aux États-Unis, fait l’objet de vives critiques de la part d’experts et d’acteurs du football, qui mettent en garde contre de graves conséquences pour la saison européenne 2025/26 en raison de la surcharge des joueurs et du temps de récupération quasi inexistant.

Le calendrier du tournoi fait polémique

La toute première Coupe du monde des clubs à 32 équipes de la FIFA a débuté seulement trois semaines après la fin de la saison 2024-25 et se termine à peine un mois avant le début de la nouvelle saison, ne laissant pratiquement aucun répit aux joueurs.

L’ancien entraîneur de Liverpool, Jürgen Klopp, a fustigé la refonte du tournoi, la qualifiant de « pire idée de l’histoire du football », avertissant des risques d’épuisement physique et mental pour les joueurs.

Valverde en tête des minutes jouées : des chiffres alarmants

Federico Valverde, du Real Madrid, a accumulé cette saison la somme vertigineuse de 6 674 minutes sur le terrain (plus que tout autre joueur au monde). Cela équivaut à disputer 74 matches complets de 90 minutes en seulement 11 mois, soit une moyenne d’un match tous les 4,5 jours.

D’autres joueurs au-delà des 6 000 minutes :

Même Jude Bellingham affiche 5 858 minutes au compteur, tandis que le Real Madrid tente de repousser son ouverture de la Liga contre Osasuna, programmée le 19 août, afin d’obtenir un temps de récupération supplémentaire.

Enzo Fernandez, capitaine de Chelsea, a exprimé ses inquiétudes pour la sécurité des joueurs, qualifiant la Coupe du monde des clubs de « fardeau dangereux », un sentiment partagé par l’entraîneur Enzo Maresca.

Les critiques sont remontées jusqu’au sommet, le président de la FIFPRO, Maheta Molango, ainsi que les associations des ligues française et espagnole ayant publiquement exprimé leur vive opposition.