Destination improbable pour José Mourinho ? | OneFootball

Non, pas une sélection ou un club mais un pays s’intéresse au « Special One ». Ce dernier aurait pour mission de reconstruire le football en contexte de conflit mondial.

En Turquie, l’aventure de José Mourinho tourne à l’échec. Sous contrat jusqu’en 2026, l’entraîneur portugais avait déjà connu une période compliquée à l’AS Roma, et avait décidé d’entamer un nouveau chapitre en Super Ligue. Sur le banc de Fenerbahçe, rien ne s’est passé comme souhaité avec de lourdes défaites, une campagne nationale foireuse, un comportement très douteux envers le corps arbitral notamment, et un caractère toujours aussi décrié. Actuellement, l’équipe est largement devancée avec huit points d’avance au classement du championnat turc par le club de Galatasaray, qui roule sur la concurrence grâce à Victor Osimhen.

Pour se sortir de ce pétrin, Mourinho ne comptait pour l’instant pas agir, mais un pays l’appelle dans le but de se renouveler dans le foot, avec un contexte très particulier.

La Russie souhaite du renfort

En pleine période de guerre avec l’Ukraine, le pays veut redonner un souffle à son monde sportif et au ballon rond. Givré depuis la Coupe du monde 2018, ce dernier ne roule plus et se trouve dans l’ombre de la politique russe, mais cela pourrait changer. En effet, selon les informations de Foot Mercato, Sergey Ovchinnikov, directeur du département des entraîneurs et ancien du FC Porto, aurait dit avoir contacté José Mourinho, et ce dernier serait prêt à relever le défi.

« Nous sommes en contact fréquent avec de nombreux entraîneurs, mais la situation mondiale doit être différente pour les réunions en face à face. Nous avons parlé avec Mourinho récemment. Il a dit qu’il était prêt à venir en Russie», annonce-t-il. « Il a dit qu’il était prêt à venir. Quand ? Quand je l’appellerai. Il ne reste plus qu’à rétablir la stabilité dans le monde ».

Après avoir travaillé avec la chaîne Russia Today pour la Coupe du monde 2018, l’ancien coach du Real Madrid ou encore de Chelsea n’en a pas fini de surprendre. En cas d’arrivée, ce serait son quatrième banc de nationalité différente et sa 12ᵉ équipe en carrière d’entraîneur. L’énorme contexte politique et économique derrière cette affaire laisse penser à une envie de gros coup pour la Russie, dans un besoin urgent de mise en lumière sportive.

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