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·22. Juni 2025

DNCG : Chaos a prévoir ce mardi 24 juin ?

Artikelbild:DNCG : Chaos a prévoir ce mardi 24 juin ?

Le mardi 27 mai a marqué le début des auditions annuelles de la DNCG, le gendarme financier du football français. Un processus décisif dans un contexte économique tendu. Ce mardi 24 juin va marquer une journée d’auditions décisives pour des clubs considérés comme en danger avant leur passage.

Dans une interview à Ouest-France, Jean-Marc Mickeler, président de la DNCG, a alerté sur un déficit d’exploitation estimé entre 1,2 et 1,3 milliard d’euros (hors transferts), conséquence d’un pari raté sur les droits TV avec Mediapro et d’une explosion des dépenses.


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Des clubs dans le viseur

Si aucune sanction majeure n’a encore été prononcée, plusieurs clubs inquiètent la DNCG, notamment en raison de leur absence de compétitions européennes ou du manque de garanties de leurs actionnaires. Des noms comme Lyon, Nantes, Reims ou Le Havre circulent en coulisses.

Jean-Marc Mickeler se veut toutefois rassurant : « On ne jouera pas à 12 », affirmant que les décisions seront prises au cas par cas pour préserver la stabilité du championnat.

Premiers verdicts rassurants

Malgré le contexte, plusieurs clubs ont été validés sans mesure restrictive. En Ligue 1 : PSG, Lens, Rennes, OM, Strasbourg, Metz, Toulouse, Brest, Lorient, Lille, Nice et Auxerre. En Ligue 2 : Troyes, Red Star, Annecy, Dunkerque, Grenoble, Amiens, Le Mans, Montpellier, Rodez, Laval, Guingamp, Pau et l’ASSE.

D’autres, comme Le Havre, ont obtenu un délai supplémentaire. Le club doyen est en difficulté financière et attend un potentiel rachat. Angers, en revanche, a été sanctionné par un encadrement de sa masse salariale et de ses transferts.

La DNCG prête à frapper fort ce mardi ?

Les clubs les plus propices à être sanctionnés sont les derniers à passer devant le gendarme financier du football français. Plusieurs clubs professionnels sont en danger et peuvent craindre le pire avant d’être auditionnés par la DNCG.

Ce mardi 24 juin s’annonce comme une journée cruciale pour la saison 2025-2026, mais également pour l’avenir du football hexagonal et de certains clubs historiques du championnat de France.

L’OL en grand danger

L’Olympique Lyonnais fait notamment partie des clubs les plus en danger. Le rival historique de l’ASSE arrive déjà avec une sanction devant la DNCG. Cet hiver, le club détenu par John Textor avait été rétrogradé en Ligue 2 à titre conservatoire. En plus de cette sanction, l’OL avait également été interdit de recrutement et avait vu sa masse salariale être encadrée.

Cette audition du 24 juin se présente comme un couperet plus qu’important. Soit l’OL est en mesure d’apporter des arguments pour échapper à une relégation, soit la DNCG confirme cette sanction et envoie les Rhodaniens en seconde division.

Quid du Havre et du FC Nantes ?

Il n’y a pas que l’OL qui possède une épée de Damoclès au-dessus de la tête. Le Havre est également menacé par des sanctions de la part de la DNCG. En attente d’un potentiel rachat, les Normands ont réussi à reporter leur audience de plusieurs jours. À l’heure où nous écrivons ces lignes, le club doyen n’a pas été racheté et devrait se montrer exposé à de potentielles restrictions/sanctions.

Le club du HAC avait été sanctionné le 15 novembre d’un “encadrement de la masse salariale et interdiction de recruter à titre onéreux”. Huit mois plus tard, les Normands se présentent à nouveau face à la DNCG dans l’optique d’échapper au pire…

Le FC Nantes peut également être menacé. Le club détenu par Waldemar Kita présente également un bilan financier délicat. Si elle est moins présente que pour l’OL et Le Havre, la crainte d’une rétrogradation subsiste en Loire-Atlantique.

La Ligue 2 également chamboulée par la DNCG ?

À Clermont, tout juste maintenu en Ligue 2, le club doit combler un déficit sur deux saisons. Le propriétaire Ahmet Schaefer devra injecter 7 millions d’euros pour convaincre la DNCG, dans un contexte plombé par la chute des droits TV. La situation inquiète ces derniers jours en Auvergne. Défaits par le CF63 en barrages, l’US Boulogne croit encore à une montée en Ligue 2 grâce à la DNCG.

À Martigues, relégué en National, la situation est également critique. Le club doit combler un trou de 5 millions d’euros sous peine de dépôt de bilan. Sa propriétaire américaine cherche désespérément de nouveaux investisseurs, mais rien n’est encore conclu.

Ajaccio, lui, espère éviter la relégation grâce à un projet de reprise par l’avocat catalan Arnau Baqué Roig, qui aurait déposé une garantie de 20 millions d’euros.

Nancy, promu en Ligue 2, sera auditionné le même jour. Le club se veut serein après avoir déposé son budget prévisionnel devant la DNCG malgré quelques difficultés.

Le 24 juin s’annonce capital pour plusieurs clubs professionnels français, mais pas que… À Bordeaux, le tribunal de commerce tranchera dès 9h sur le plan de continuation visant à réduire la dette du club de 96 à 24 millions d’euros. En cas de rejet, les Girondins risquent la liquidation judiciaire, avec une relégation de l’équipe en Régional 1. S’il est validé, le club se présentera ensuite devant la DNCG dans la foulée.

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