Le Petit Lillois
·24. Juli 2025
Droits TV : « Apaisement » réclamé dans le conflit opposant BeIN Sports à la Ligue de Football Professionnel

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·24. Juli 2025
Alors qu’un conflit existe et s’éternise entre la Ligue de Football Professionnel et beIN Sports, codiffuseur du football français, Philippe Diallo, président de la FFF, a appelé au dialogue.
L’actualité mouvementée autour des droits télévisés du football français ne s’arrêtera donc jamais. À trois semaines de la reprise et de la première journée de championnat, la plateforme Ligue 1+? qui diffusera 8 des 9 matchs organisés chaque week-end, a été annoncée et concentre la grande majorité de l’attention. Il ne faut cependant pas négliger beIN Sports, qui a obtenu les droits de diffusion de l’affiche du samedi (17h) pour 78,5 millions d’euros. Néanmoins, le diffuseur franco-qatarien s’estime maltraité et souhaite revoir les conditions initialement négociées. À l’époque, celles-ci avaient été acceptées afin de permettre à DAZN de se développer, un acteur majeur désormais devenu simple distributeur.
« Aux gens compétents de LFP Media de trouver des solutions »
La chaîne beIN Sports dispose actuellement du choix 1 ou du choix 2 en alternance lors de chaque journée de championnat. Des contraintes restreignent cependant ses choix :
Aucune issue n’a à ce jour été trouvée, informe L’Équipe ce jeudi, qui ajoute que la Ligue du Football Professionnel (LFP) et l’entité qatarienne campent actuellement sur leur position. Face au risque de voir cette dernière se braquer et fragiliser l’accord conclu, Philippe Diallo est sorti du silence. Le président de la Fédération française de football réclame l’apaisement des tensions : « Il y a aujourd’hui des difficultés. Aux gens compétents de LFP Media de trouver des solutions qui permettent d’avoir une relation apaisée avec beIN Sports, qui est un soutien. Il faut maintenant trouver des voies d’apaisement », a-t-il ainsi insisté.
Le dialogue, il s’agit là d’un souhait répété pour Philippe Diallo, qui avait déjà en partie employé ces mots en juillet 2024, lorsque le football français n’avait toujours pas déniché le moindre diffuseur pour ses matchs.
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