Droits TV – Ligue 1 : La menace d’un nouvel impayé, la LFP n’avance pas avec DAZN | OneFootball

Toujours engagé dans un litige avec DAZN, son principal diffuseur, la Ligue de Football Professionnel (LFP) est sous la menace d’un nouvel impayé en avril. Un mois pour régler la situation, le chronomètre est lancé.

Le feuilleton des droits télévisés qui a agité notre été ne s’est jamais réellement terminé. Des « erreurs ont été commises », avouait Olivier Létang, président du LOSC, et le football français les paie depuis plus d’un an. Si les sommes dues ont bien été versées en février, et ce, malgré un sérieux bras de fer qui l’aura forcé à actionner son fonds de réserve de 100 millions d’euros pour payer les clubs, la Ligue de Football Professionnel entretient toujours des relations sous haute tension avec DAZN, son premier partenaire audiovisuel (8 matchs par journée sur 9 pour un montant annuel de 375 M€). La plateforme britannique n’a « pas renoncé à obtenir une révision de son contrat au prétexte que la Ligue ne lutte pas assez efficacement contre le piratage et que les clubs ne coopèrent pas suffisamment pour améliorer le produit », explique L’Équipe dans son édition du jour.

Le 30 janvier dernier, DAZN a assigné la LFP devant le tribunal de commerce de Paris dans une procédure au fond, estimant avoir été trompée par les dirigeants du football français : les chiffres sur le nombre d’abonnés du cycle précédent ainsi que les revenus générés annoncés étaient trop éloignés de la réalité. Cette action est toujours en cours et DAZN réclame toujours 573 millions d’euros pour « tromperie sur la marchandise » et « manquements observés » au sein du football français. Son dénouement devrait intervenir d’ici quelques semaines au plus tard.

Bis repetita

Cette menace n’est pas la seule à peser sur la Ligue 1. La Ligue de Football Professionnel n’a effectivement aucune assurance que le prochain versement sera réglé. La prochaine échéance de paiement de DAZN est prévue, toujours selon le quotidien sportif, le 30 avril. Ce versement est le moins important, mais son absence pourrait faire mal aux finances. Il est impossible, à date, de dire si la plateforme britannique s’acquittera en temps et en heure de ses obligations.

Elle avait déjà fait trembler le football français au cours du mois de février, ne versant que 35 des 70 millions d’euros initialement prévus. Certains clubs s’étaient alors retrouvés dans une situation très délicate. Après plusieurs semaines de tension, le diffuseur avait finalement accepté de régler son dû. Bis repetita ? Seul l’avenir le dira.