Du Thibaut Courtois (Real Madrid) chez Lucas Chevalier (LOSC) ? La comparaison flatteuse | OneFootball

Troisième dans la hiérarchie des gardiens tricolores, Lucas Chevalier a vécu sa première trêve internationale en équipe de France. Ce ne devrait d’ailleurs pas être sa dernière pour Benoît Trémoulinas, qui lui imagine un avenir radieux en Bleus.

Cela fait plusieurs années que le LOSC est verni dans les cages, position dans laquelle les grands noms s’enchaînent avec, dernièrement, Grégory Wimbée, Mickaël Landreau, Vincent Enyeama, Mike Maignan et Lucas Chevalier. Ce dernier suit d’ailleurs les pas de son aîné, prédécesseur et mentor, qu’il a retrouvé en équipe de France au cours de la trêve internationale du mois de novembre. Observateur assidu du football européen, Benoît Trémoulinas a récemment salué sa présence chez les Bleus, estimant que sa première convocation était la juste récompense d’une progression croissante.

« Lucas Chevalier faisait déjà une très belle saison la saison dernière, mais il y avait quand même des petites erreurs par-ci, par là. Là, c’est vrai qu’il évolue à un niveau incroyable. Il a fait des arrêts à la Thibaut Courtois, jugeait-il ainsi. C’est totalement logique qu’il ait été appelé en équipe de France. Je suis même persuadé qu’il est meilleur que Brice Samba actuellement, mais ce n’est que mon avis », expliquait ainsi Benoît Trémoulinas, ancien joueur des Girondins de Bordeaux, de l’AS Saint-Etienne et du Séville FC, sur le plateau de L’Equipe de Greg.

L’ex-international français, cinq capes chez les Bleus, souhaite faire preuve de patience avec Lucas Chevalier, qu’il voit cependant franchir les obstacles un à un dans les années à venir, jusqu’à devenir le gardien numéro 1 en équipe de France : « On peut lancer le match pour la place de numéro 1, si vous voulez, mais Mike Maignan a de l’avance. Ce qui est vrai aussi, c’est que Lucas Chevalier a ce petit truc. J’ai beaucoup de gens autour de moi qui me disent que ce gardien a quelque chose, et que dans quelques années, voire quelques mois, il pourra commencer à le titiller. La chance qu’il peut avoir, c’est que Mike Maignan n’est pas si jeune que ça et qu’il a un problème : il se blesse souvent. Pour moi, Lucas Chevalier est numéro 2 et à l’avenir… », finissait-il par conclure.