"J’aurai le maillot du PSG" : Liam Rosenior à fond derrière le PSG en finale de Coupe de France | OneFootball

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·18. Mai 2025

"J’aurai le maillot du PSG" : Liam Rosenior à fond derrière le PSG en finale de Coupe de France

Artikelbild:"J’aurai le maillot du PSG" : Liam Rosenior à fond derrière le PSG en finale de Coupe de France

Alors que Strasbourg a mal terminé la saison, Liam Rosenior et ses joueurs devront compter sur le PSG pour être européen.

Il n’a pas élevé la voix. Pas de coup de poing sur la table, ni de phrases toutes faites pour masquer l’amertume. Mais dans le regard et les déclarations de Liam Rosenior, il y avait ce mélange de fierté contrariée et de frustration contenue. À l’issue d’une soirée où Strasbourg a laissé s’échapper l’Europe à la dernière seconde, l’entraîneur du Racing a livré un discours empreint de lucidité et de hauteur. Pas pour excuser. Pour comprendre, digérer, et surtout construire la suite. "C’est une immense déception pour tout le monde", a-t-il lâché. "Les joueurs, le staff, les supporters, le club. Ça va être quelque chose de difficile à digérer. Mais je reste très, très fier de la saison de mes joueurs." Un aveu de tristesse, mais surtout un refus de tout jeter à la poubelle. Car Rosenior ne veut pas effacer dix mois de travail pour une minute de chaos.


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"Tout est une question de manière"

Si le Racing garde une chance de disputer la Conference League, en cas de victoire du PSG en Coupe de France contre Reims, l’homme ne s’accroche pas à cette hypothèse. Ce n’est plus une question de calcul, mais de sensation. "Oui, pour moi, c’est une vraie question. Je pense que tout est une question de manière." La manière. Ce mot est revenu plusieurs fois, comme une obsession. Ce n’est pas la défaite en soi qui dérange l’entraîneur strasbourgeois, mais le contraste entre ce que cette équipe a incarné toute la saison et la façon dont tout s’est terminé. "Ce qui est difficile ce soir, c’est la manière dont tout s’est joué. Le sentiment n’est pas aussi fort qu’il aurait dû l’être." Rosenior parle vrai, sans artifice. Il sait que cette équipe, jeune, généreuse, parfois naïve, a peut-être payé le prix de son enthousiasme. "Il y avait un manque d’énergie et de fraîcheur mentale. C’était pour beaucoup leur première saison complète au haut niveau. Je ne peux pas leur en vouloir." Ce n’est pas un aveu d’impuissance. C’est un constat d’étape. Et surtout, une promesse pour la suite.

"On va apprendre de cela et on va revenir plus fort. Ce n’est pas totalement fini." Il le dit sans emphase, mais avec détermination. Derrière l’analyse froide, une ambition intacte : celle de continuer à grandir avec ce groupe. "On a déjà commencé à discuter des moyens de renforcer l’équipe." Il regarde devant, immédiatement. Car Rosenior ne veut pas s’en contenter. La 7e place est honorable, mais elle ne suffit pas à ses yeux. "Avec le recul, on dira que c’était une belle saison pour le club. Mais moi, j’en veux plus." Pas de triomphalisme, mais une exigence assumée. "Ce serait un bel accomplissement pour le club, [la Conference League], mais ce n’est pas la limite de mes ambitions. Je veux le meilleur pour ce club." Il l’a redit en conclusion, dans un dernier mot teinté d’humour, alors qu’il évoquait la finale de la Coupe de France : "J’aurai le maillot du PSG durant la finale, désolé pour Reims ! Mais je voudrais vraiment remercier tout le monde ici à Strasbourg, les supporters, pour l’accueil qu’on nous a réservé." La saison du Racing se termine sur une promesse non tenue. Mais dans la voix de Rosenior, il y a déjà l’écho de celle à venir. Plus ambitieuse. Plus exigeante. Plus mûre. Et peut-être, enfin, européenne.

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