« Je me sens numéro 10, leader. Et je casse tout en fait » : Eden Hazard se confie sur ses années au LOSC | OneFootball

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·12. August 2025

« Je me sens numéro 10, leader. Et je casse tout en fait » : Eden Hazard se confie sur ses années au LOSC

Artikelbild:« Je me sens numéro 10, leader. Et je casse tout en fait » : Eden Hazard se confie sur ses années au LOSC

Invité de Zack Nani dans l’émission Zack en Roue Libre, ce vendredi, Eden Hazard a replongé dans ses souvenirs lillois. De sa première rencontre avec un recruteur du LOSC à la visite du centre de Luchin, en passant par sa dernière saison avant Chelsea, l’ancien Dogue raconte sans filtre son attachement au club nordiste.

Eden Hazard s’est longuement livré à Zack Nani dans son émission Zack en Roue Libre. Et il a profité de l’occasion pour rappeler son amour envers le LOSC.


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Les premiers pas vers Lille

À seulement 12 ans, Eden Hazard est déjà dans le viseur du LOSC. Trop tôt pour quitter la Belgique selon ses parents, il doit patienter. « À 12-13 ans, Lille me suivait déjà un peu, mais j’étais encore jeune pour partir. À 14 ans, quand le projet était parfait pour moi, je dis : « Allez, ciao. » » Le déclic survient lors d’un match avec la sélection du Brabant-Wallon contre une équipe féminine plus âgée. Ce jour-là, il croise pour la première fois un recruteur lillois. « C’est la première fois que j’ai vu un recruteur de Lille… et c’est là qu’on a commencé à parler un peu, nouer contact (…). J’allais faire des stages, des tournois et je finissais à chaque fois meilleur joueur, se souvient–t-il. Entre-temps, je pouvais aller à Anderlecht ou à l’Ajax. Mais j’avais pas envie. L’Ajax, c’était néerlandais, moi, je ne parlais pas néerlandais. Anderlecht, mes parents étaient pas trop chauds parce qu’avec l’école, c’était compliqué. Après, je suis parti à Lille. »

Luchin, un coup de cœur immédiat

Pour Eden Hazard, l’arrivée dans le nord n’est pas un saut dans l’inconnu. La proximité avec la Belgique et l’accueil du LOSC font la différence. « Lille, c’était le projet en entier… 14 ans, dormir là-bas, faire des potes, jouer… Je rentrais le week-end et Lille, de chez moi, c’est une heure de route. »

La visite du centre de formation de Luchin laisse un souvenir impérissable. « Luchin, c’était le nouveau centre de formation à la mode… tout nouveau, les terrains et tout. La première fois que je l’ai visité, j’ai dit : « Wow. » »

Un cadre idéal qui, selon lui, facilite la transition. « La proximité avec la Belgique, pour moi, c’était aussi un atout. » Même si le départ a surtout pesé sur sa famille : « Je pars, mais ça se passe super bien… tout le stress, c’était pour mes parents. Après, ils oublient un peu parce que tous les weekends, je rentre à la maison, ils viennent me voir,  ils peuvent voir que je m’amuse, que je suis bon, que je joue bien, que je suis content de repartir là-bas. »

La dernière saison à Lille

Après la victoire en Coupe de France et le titre en Ligue 1 lors de la saison 2010-2011, Eden Hazard songe à quitter le LOSC. Le Belge va finalement décider de prolonger le plaisir une saison de plus.

« J’avais 20 ans, je voulais partir moi. Après, moi et mon entourage, on a décidé de rester un an. Gervais partait, Cabaye partait, mes potes partaient en fait. Moi, c’est plus pour ça que j’avais envie de partir. Adil, il part… après, je me dis : « Tu sais quoi, t’as 20 ans, fais encore une année ». En plus c’est l’année où je prends le numéro 10. Pour moi le 10, c’était important. Dans l’équipe, il n’y a plus Moussa, il n’y a plus Gervais. C’est toi le leader, c’est toi qui fait. Tu peux pas demander. (…) Je me sens numéro 10, leader. Et je casse tout en fait. »

Eden Hazard n’a pas envisagé un retour au LOSC

Le PSG a tenté de le recruter, mais il a décliné. « Je suis toujours resté en bon contact avec Nasser. Ma dernière année à Lille, j’ai été voir un match du PSG, j’aimais bien le PSG. Mais je n’avais pas envie de repartir en Ligue 1 tout simplement. J’avais fait le truc à Lille, et même pour les Lillois, je ne me voyais pas jouer contre Lille, marquer des buts contre Lille, etc. Ça ne se faisait pas. », explique-t-il.

Crédit photo : Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport)

Gnamé DIARRA

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