Girondins4Ever
·31. Dezember 2025
Jean-Christophe Thouvenel détaille la construction progressive des Girondins de Bordeaux, pour devenir la meilleure équipe des années 80

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Dans Le Podcast des Légendes, l’ancien latéral droit des Girondins de Bordeaux, Jean-Christophe Thouvenel, s’est exprimé sur la montée en puissance du Club au Scapulaire, pour devenir la “machine de guerre” des années 80.
« Didier et Aimé avaient les coudées franches pour recruter les joueurs. La première année, ils ont mis sur une feuille blanche une équipe et un système de jeu qu’ils imaginaient, et avec des noms les joueurs qu’ils auraient aimé avoir. Puis, à côté, j’en suis persuadé, ils ont mis l’équipe qu’ils avaient, et au fur et à mesure ils ont rajouté les joueurs qui correspondaient aux qualités fortes qu’ils voulaient mettre en avant. C’est d’ailleurs pour ça que les premières années, il y a eu beaucoup de joueurs de Strasbourg qui sont arrivés, car Strasbourg avait été Champion, et l’entraineur était Gilbert Gress. Il y avait une forme de professionnalisme dans l’approche qui était indispensable pour avoir des résultats au haut niveau ».
Puis, il continue.
« Ils ont fait venir Albert Gemmrich qui avait une forte personnalité, Gérard Soler, Raymond Domenech, Léonard Specht qui était dans le même moule que moi, c’est-à-dire le profil sur qui on pouvait compter et qui, quoi qu’il arrive, est difficile à déstabiliser. Au fur et à mesure des années, par rapport à l’équipe qu’ils avaient construit, ils ont enlevé des joueurs qui étaient soit en fin de cycle, ou soit qui ne correspondaient pas véritablement. Aimé Jacquet, ce qu’il aimait, c’était des joueurs qui étaient fiables sur la distance. Il aimait les joueurs qui étaient toujours au même niveau, pour qui tu savais qu’il n’y avait aucun problème ; Léonard Specht, Patrick Battiston, René Girard, Thierry Tusseau, Jean Tigana… Le point de départ est là, c’était de construire une équipe avec des joueurs fiables sur la distance. Puis, au fur et à mesure, rajouter des joueurs qui pouvaient apporter un peu de folie : Fernando Chalana par exemple. Comme le cadre était ultra fiable, les joueurs étaient obligés de se mettre au diapason des autres, parce que le groupe était fiable, travailleur, sérieux… Et il y avait une ambiance familiale, où chacun respectait l’autre malgré parfois ses différences. On se retrouvait sur le terrain, pour participer à la construction du projet ».









































