Jean-Michel Aulas : « François Grenet ? Je le respectais en tant que joueur, c’était un bon joueur, mais un joueur intelligent, etc… C’est exactement ça » | OneFootball

« C’est une des dernières réussites footballistiques, sans argent. Bien sûr, j’ai mis beaucoup d’argent, mais à ma dimension. J’ai mis cet argent au service de quelque chose qui allait rendre fiers les lyonnais, et même les français. La trace, c’est un modèle qui se survit à lui-même, alors que dans le foot, les expériences des gens qui ont réussi, ça s’est toujours mal terminé. C’est pour ça que je suis content de partir par le haut ».

« Je vais à Saint-Tropez depuis des années, c’était 100% Marseille. Et il y a un moment donné, puisqu’on y allait tous les ans, c’était devenu 50-50. Ça redevient un peu plus Marseille, et… Marseille a gagné la Coupe d’Europe, il faut le reconnaitre. J’aurais voulu la porter, je n’ai pas pu. Je l’ai eue huit fois avec les filles, c’est formidable, mais voilà. J’ai la chance de pouvoir aller à Paris, à Marseille, à Saint-Etienne, où les gens me reconnaissent positivement. Oui, j’ai probablement été à un moment donné le personnage du football français le plus insulté et haï (rires), mais aujourd’hui, c’est d’une sérénité… Là, je viens de faire la campagne pour la Fédé… je suis allé à Bordeaux. Le nouveau Président de Ligue, François Grenet, on avait l’impression que c’était Lacazette avec moi. Je le respectais en tant que joueur, c’était un bon joueur, mais un joueur intelligent, etc… C’est exactement ça, le même respect qu’avec Alexandre ».

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