
CoeurMarseillais
·10. September 2025
L1 – Deux clubs s’associent à Lens et l’OM face à la LFP

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·10. September 2025
Une coalition d’opposition se forme progressivement contre la gestion actuelle de la Ligue de Football Professionnel, initiée par les propriétaires de Lens et de l’OM. Frank McCourt et Joseph Oughourlian ont publiquement exprimé leur mécontentement envers Vincent Labrune et la direction de la LFP, marquant une première étape dans leur stratégie visant à obtenir le départ du président de l’instance dirigeante du football français.
Le mouvement de contestation semble s’élargir au-delà des deux clubs initiateurs. Selon les informations rapportées par L’Équipe, l’Olympique Lyonnais et le Stade Rennais manifestent leur intérêt pour rejoindre cette opposition structurée. Ces formations partagent les griefs exprimés par Lens et Marseille concernant la gestion défaillante des droits télévisuels, qui a engendré une diminution significative des recettes pour l’ensemble des clubs professionnels français.
Les critiques portent également sur la gouvernance interne de la LFP et les rémunérations de ses dirigeants. Le train de vie de l’organisation est particulièrement remis en question, notamment la rémunération de Nicolas de Tavernost qui s’élèverait à 1,1 million d’euros annuels, avec la possibilité de percevoir 400 000 euros supplémentaires sous forme de primes. Par ailleurs, la nomination de Victoriano Melero, directeur général du Paris Saint-Germain, à la présidence de Foot Unis suscite des tensions, cette désignation accordant de facto deux voix au PSG au sein du conseil d’administration.
L’assemblée générale prévue constitue un moment décisif pour l’avenir de la gouvernance du football français. Le remplacement de trois membres sortants du conseil d’administration représente une opportunité stratégique pour les clubs contestataires. Parmi les candidats en lice, Jean-Michel Roussier du Havre, opposant déclaré de Vincent Labrune, pourrait voir son élection constituer un signal politique fort contre l’équipe dirigeante actuelle de la LFP. Cette échéance déterminera la capacité des clubs mécontents à transformer leur opposition en influence institutionnelle concrète.
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