Laurent Brun : « Andy Carroll n’est pas assez protégé par l’arbitrage. Il prend de sacrés taquets, et ce n’est pas souvent sifflé » | OneFootball

« Une déchirure… Il est quasiment pro, donc il aura les soins nécessaires, et ce n’est pas comme nous, si on se pète au même niveau… Là, en tout cas, c’est minimum trois semaines. En dessous, c’est un exploit. Après, ça peut être quatre, cinq… En tout cas donc, pour l’instant, Andy Carroll, ce n’est plus possible. Oui, il y a cette dépendance, mais comme le faisait remarquer Yanis Merdji, ils ont gagné 1-0 avec Andy, et 1-0 sans Andy. Moi, j’ai trouvé que par rapport aux précédents matches, il y avait moins de jeu long. Andy Carroll a décroché, et il était presque plus sollicité dans l’entrejeu. On voit souvent Andy Carroll qui fait le dernier geste face au but, mais oublie peut-être tout ce qu’il fait défensivement ou dans la construction de l’action. Là, il a encore défendu sur les coups francs contre Bordeaux, les corners contre Bordeaux… C’est peut-être aussi pour ça qu’il s’est fait mal. Après, c’est quand même sur un choc et je ne sais pas ce qu’il s’est passé… Cela veut dire en tout cas qu’il y a de gros chocs, de gros tampons, et je trouve qu’Andy Carroll n’est pas assez protégé par l’arbitrage. Ce n’est pas facile d’arbitrer, je l’ai déjà dit, mais je trouve que ce genre de joueur, qui a une habitude du hait niveau – je ne parle pas de favoritisme ou d’avantage – mais je trouve que comme on sait qu’il aime le duel, eh bien on laisse jouer tout le temps. Sur cette action, je ne sais pas s’il y a faute de l’adversaire, ce n’est pas assez net, mais en tout cas ça a peut-être déclenché la blessure musculaire. Ce qui est sûr, c’est qu’il prend de sacrés taquets, et ce n’est pas souvent sifflé. Ça, ça me désole. Il prend des taquets parce qu’il est sur le ballon, et que les Girondins comptent sur sa faculté à jouer les autres. C’est étudié, il n’y a pas que le jeu en déviation ou dos au but. On va peut-être voir le profil d’Etienne Beugré ».

« Il faisait vraiment très froid samedi. Andy Carroll a fait beaucoup de courses. Cela peut réchauffer les muscles, mais là, ce n’est même pas sur une accélération. Soit c’est le choc qui a déclenché quelque chose, soit l’extension. Oui, il faut froid. Cela peut toucher tout le monde, on reste des êtres humains, et il suffit d’un petit pas de travers ou un petit choc pour que ça pète. Ça tombe sur Andy Carroll, mais il faut beaucoup d’efforts aussi ».

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