Le Petit Lillois
·24. September 2025
Le 3ᵉ but lensois aurait dû être annulé : la Direction de l’Arbitrage de la FFF revient sur RC Lens – LOSC

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·24. September 2025
À l’issue de chaque journée de Ligue 1, la Direction de l’arbitrage de la FFF analyse certaines situations ayant nécessité l’utilisation du VAR, qu’elles soient sujettes ou non à polémique. Elle s’est cette fois-ci penchée sur le 3ᵉ but marqué par le RC Lens face au LOSC samedi dernier.
Dans le cadre de la cinquième journée de Ligue 1 McDonald’s, le LOSC a chuté de son piédestal lors de son déplacement à Lens, battu sèchement (3-0) par son plus grand rival lors du Derby du Nord. Au cours de cette partie, plusieurs faits de jeu arbitral ont pu être notifiés, à l’image des 2ᵉ et 3ᵉ buts, validés, et d’une potentielle main dans la surface de réparation (évoquée en après match par Ligue 1+). L’assistance vidéo à l’arbitrage était revenue sur le troisième but lensois, situation qu’a analysée la Direction de l’Arbitrage de la Fédération française de football en ce début de semaine.
Habituée à analyser et expliquer les situations ayant nécessité un recours à l’assistance vidéo, la Direction de l’arbitrage de la Fédération française de football (FFF) s’est tournée vers le Derby du Nord et le troisième but marqué par le RC Lens (53′).
Dans sa description de l’action, un contact entre Ruben Aguilar et Osame Sahraoui est reconnu. L’arbitre de la rencontre, Eric Wattellier, accorde initialement le but, n’estimant pas que le contact était sanctionnable. Face aux images, après appel de l’assistance vidéo à l’arbitrage « en raison d’une faute présumée » commise par le joueur lensois. La décision est maintenue dans la mesure où il estime que le joueur lillois était « déjà en train de tomber ».
L’analyse de la Direction de l’arbitrage est cependant claire : « Le contact du pied gauche du joueur lensois sur le talon gauche du joueur lillois, qui entraîne le déchaussage de ce dernier, impacte la capacité de celui-ci à poursuivre normalement le duel pour la maîtrise du ballon, juge-t-elle. Elle estime alors qu’il s’agit « donc d’une faute sanctionnable et l’envoi des images en bord de terrain était bien attendu pour corriger la décision initiale », est-il possible de lire dans un communiqué publié par la Fédération française de football. Le troisième but lensois aurait donc dû être annulé suite à l’intervention de l’assistance vidéo à l’arbitrage.