Le coup de gueule de Hradecky à Monaco, l'OL doit encore bricoler, Mandi renaît à Lille | OneFootball

Tandis que le gardien de Monaco n'a pas caché son agacement hier soir, l'OL se retrouve en difficulté en Ligue Europa alors que Lille a retrouvé un taulier.

Mercredi soir, l’AS Monaco a concédé un match nul frustrant contre Pafos (2-2) en Ligue des Champions, et Lukas Hradecky n’a pas caché sa colère. Le gardien finlandais, après la rencontre, a pointé du doigt un excès de confiance et un manque de maturité de ses coéquipiers. « Bien sûr je suis très déçu. Ce sont deux points perdus à mes yeux. On a eu les occasions de marquer le troisième, peut-être le quatrième but. On doit tuer le match », a-t-il lancé, ajoutant que les Monégasques avaient trop perdu de ballons et manqué de contrôle.

Hradecky a également souligné que l’équipe avait été punie sur coups de pied arrêtés et insisté. « Il aurait été très important mentalement de prendre les trois points mais rien n'est gratuit dans le football. Nous devons continuer à travailler. » Ce coup de gueule traduit la tension avant un rendez-vous crucial en Ligue 1 contre le PSG samedi à Louis-II. Le message est clair : Monaco doit se reprendre et retrouver une rigueur qui lui fait encore défaut.

À Lyon, Paulo Fonseca continue de bricoler son effectif pour gérer les absences. Selon l'Equipe, pour le match de Ligue Europa contre le Maccabi Tel Aviv, Rémy Descamps reprend place dans les cages après sa blessure à la main, tandis que Tanner Tessmann débutera en défense centrale en l’absence de Clinton Mata.

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Descamps a mérité de retrouver le onze selon Fonseca

« Rémy va jouer, Greif a bien récupéré, c'est l'opportunité de faire jouer Rémy. Je pense qu'il mérite de jouer », a expliqué Fonseca, insistant sur la nécessité de préserver son autre gardien. Le technicien rhodanien souligne que Tessmann a déjà montré ses qualités dans ce rôle, notamment contre Auxerre et à l’entraînement.

À Lille, Aïssa Mandi vit une véritable renaissance. Comme l'explique le quotidien sportif, à 34 ans, le défenseur algérien est devenu un pilier de l’axe lillois, profitant de l’absence prolongée d’Alexsandro et du départ de Bafodé Diakité.

Leader naturel, Mandi influence le vestiaire et sur le terrain, et son professionnalisme est salué. « Il a un leadership naturel, beaucoup d’impact sur les joueurs, en match ou à l'entraînement. Même son manque de vitesse, il le compense par une intelligence et un bon jugement », note Serge Romano. Son rôle clé se confirme en Ligue Europa, et son influence dépasse la simple performance : il devient un exemple pour les plus jeunes. Ce qui pourrait être particulièrement utile ce soir pour la réception du Dinamo Zagreb.

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