Le montant décevant encaissé par l'OM en cas de titre en Ligue 1 | OneFootball

Toujours en course pour le titre en Ligue 1, l’Olympique de Marseille peut encore rêver en grand à ce stade de la saison. Cependant, les gains ne suivront pas le prestige d’un tel trophée à cause du marasme financier dans lequel le football français est empêtré depuis quelques années.

À ce stade de la saison 2025-2026, la Ligue 1 n’a jamais été aussi indécise par rapport aux autres saisons où le Paris Saint-Germain pouvait célébrer les fêtes de fin d’année en s’imaginant déjà champion de France. Aujourd’hui et à trois jours de la reprise, seulement cinq petits points séparent l’Olympique de Marseille du leader surprise, le Racing Club de Lens. Le club phocéen peut toujours croire à un titre qui lui échappe depuis plus d’une décennie. La route est longue, la concurrence est dense, et rien n’indique aujourd’hui que le club ira au bout pour embraser toute une ville.

Pas de jackpot pour le champion de France

Mais même en cas de sacre incroyable du côté du Vélodrome, une première déception attend d’ores et déjà l’heureux élu car le champion de France version 2026 ne roulera pas sur l’or. L’incertitude autour de la nouvelle chaîne Ligue 1+ complique encore les projections à court terme. La Ligue de Football Professionnel ne connaît pas précisément les revenus que générera l’exploitation des droits TV, ni les montants exacts qui seront redistribués aux clubs. Dans ce contexte, L’Equipe a tenté l’exercice compliqué d’estimer les gains en se basant justement sur le cas de l’OM. Le résultat n’est pas fameux car hors Paris Saint-Germain, qui rafle chaque saison les meilleures parts grâce à son exposition et sa grosse présence en Ligue des Champions, le futur champion devra se contenter d’une récompense financière bien plus modeste qu’auparavant. En cas de titre, Marseille ne toucherait «pas plus de 30 millions d’euros, droits nationaux et internationaux confondus».

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Un chiffre qui interroge, surtout pour un club bénéficiant d’une forte notoriété, régulièrement programmé sur les créneaux premium et suivi bien au-delà des frontières françaises à l’international. Cette somme apparaît faible lorsqu’on la compare aux récompenses perçues par les derniers champions hors PSG. En 2017, l’AS Monaco avait encaissé environ 45 millions d’euros après son sacre. Quatre ans plus tard, le LOSC Lille avait empoché près de 40 millions d’euros en remportant le championnat.

La baisse est vertigineuse. Elle met surtout en lumière les limites actuelles du modèle économique de la Ligue 1, fragilisée par les crises successives des droits télévisés. Pour un club comme Marseille, un titre resterait évidemment une immense réussite sportive, mais il ne constituerait plus le jackpot financier qu’il pouvait représenter il y a encore quelques années.

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