Les dix déclarations fortes de Gasset sur l'OM, le PSG, l'ASSE ou la Côte d'Ivoire | OneFootball

Jean-Louis Gasset est décédé et sa mort touche l'ensemble du football français. Un homme dont certaines déclarations restent encore en mémoire.

C'est une onde de choc pour le football français. Jean-Louis Gasset, figure majeure du football français, est décédé à 72 ans. Milieu de terrain fidèle à Montpellier, il s’est illustré surtout comme entraîneur, adjoint de Laurent Blanc au succès à Bordeaux et PSG, avant de diriger Montpellier, Saint-Étienne, Bordeaux, la Côte d’Ivoire et l’OM, laissant une empreinte durable.

Jean-Louis Gasset, c'est aussi un homme à la prise de parole toujours forte. Que ce soit sur ses aventures à l'OM, à l'ASSE, au PSG ou encore sur le banc de la Côte d'Ivoire.

Dix déclarations fortes de Jean-Louis Gasset

Sur son arrivée surprise à l'OM à 70 ans

« Quand j'ai accepté cette mission, on m'a dit : "Tu es fou". J'ai répondu : "Non, je suis fier". Entraîner l'OM, même pour cent jours, c'est un cadeau de la vie. Je n'ai pas hésité une seconde. On m’a demandé d'aider, je suis là. Je n'ai pas de plan de carrière, juste l'envie de redonner le sourire à ce public. » (Conférence de presse)

Sur son rôle de papy protecteur à l'OM

« J’ai un contrat de 100 jours. J’ai dit à mes petits-enfants : "Papy va travailler 100 jours, il revient après". Je suis là pour apaiser, pour redonner confiance à des garçons qui l'avaient perdue. Le football, c'est d'abord un état d'esprit. » (RMC Sport)

Sur sa retraite après la fin de son aventure à l'OM

« Dimanche, c'est le dernier match de ma carrière. Que je reste dans le milieu du foot, qu'on m'appelle pour donner un avis ou des conseils, c'est possible. Mais entraîneur, c'est fini. Je veux profiter de ma famille, regarder la mer et mes petits-enfants. » (Conférence de presse)

Sur sa démission en pleine CAN avec la Côte d'Ivoire

« On était dans une impasse. J'avais l'impression que le message ne passait plus. Parfois, pour le bien du groupe, il faut savoir s'effacer. Mon départ a ramené de l'apaisement. Je ne pouvais plus être celui qui portait cette pression. Je n'ai aucune aigreur. Voir les joueurs soulever la coupe, c’est ma plus grande fierté. J'ai eu l'impression de gagner avec eux, car j'avais construit ce groupe. Emerse Faé a fait un travail fantastique pour finir le boulot. » (L'Equipe)

Sur son aventure à l'ASSE

« Ici, le public ne demande pas la lune, il demande de la sueur. Si vous mouillez le maillot, vous êtes un roi. On a rallumé le volcan. Saint-Étienne est un club à part, c’est une religion. » (Le Progrès)

Sur sa relation avec Laurent Blanc

« Laurent, c'est mon frère. On n'a pas besoin de se parler pour se comprendre. On a la même vision du jeu. Dans un staff, la loyauté est la base. Si vous ne faites pas bloc avec votre numéro un, vous n'existez pas. » (L'Equipe)

Sur Zlatan Ibrahimovic et leur relation au PSG

« Zlatan est un immense professionnel. Un jour, il m'a regardé et il a dit : "Jean-Louis, tu es le seul qui comprend le foot ici". C’était sa façon de me montrer son respect immense derrière son ego. » (Eurosport)

Sur Louis Nicollin

« "Loulou", c'était mon mentor. Mon père Bernard et lui ont fondé le club. Montpellier, c'est ma maison, c'est mon sang. On se disait tout avec lui, c'était un homme d'honneur. » (Midi Libre)

Sur sa vision du management

« Le football, c'est 20 % de tactique et 80 % d'humain. Si vous n'aimez pas vos joueurs, vous n'en tirerez rien. Il faut parler avec eux, comprendre s'ils ont des problèmes à la maison, les écouter. » (Canal Plus)

Sur le talent de Neymar au PSG

« Voir Neymar s'entraîner, c'est une leçon de danse. C’est un artiste. On peut critiquer ce qu'il y a autour, mais sur un terrain, c’est un pur génie du ballon. » (Foot Mercato)

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