« Les problèmes de gouvernance ne sont que fiction » : 3 nouveaux présidents rejoignent Olivier Létang (LOSC) au CA de la LFP | OneFootball

Membre du Conseil d’Administration de la LFP depuis le 10 septembre 2024, le président du LOSC Olivier Létang a été rejoint par 3 nouveaux présidents. Les votes semblent aller dans le sens de Vincent Labrune.

Ce mercredi 10 septembre était le théâtre d’une élection visant à reconstituer le Conseil d’Administration de la Ligue de Football Professionnel (LFP) suite aux départs successifs de Jean-Pierre Caillot, le Stade de Reims a été relégué en Ligue 2, Jean-Pierre Rivière, qui a quitté la présidence de l’OGC Nice, ainsi que Damien Comolli, ancien président du Toulouse FC parti du côté du Juventus FC au cours de l’été. Quatre candidats se disputaient les trois fauteuils vacants : Fabrice Bocquet (Nice), Waldemar Kita (Nantes), Loïc Féry (Lorient) et Jean-Michel Roussier (Havre AC).

Une assemblée générale de la Ligue de Football Professionnel (LFP) a eu lieu ce mercredi et n’a pas tourné en faveur du dernier nommé, fervent opposant à Vincent Labrune, dirigeant du football français. Un vote électronique a élu Bocquet (84,75 % des suffrages), Kita (76,68 %) et Féry (60,09 %), qui rejoignent ainsi Olivier Létang (LOSC), Pablo Longoria (OM), Juan Sartori (AS Monaco) et Nasser Al-Khelaïfi (PSG) au sein du Conseil d’Administration de la LFP.

Vincent Labrune conforté

Le résultat de ces élections conforte, pour beaucoup, la position de Vincent Labrune, actuel président de la LFP. « Cette élection envoie un signal clair : les prétendus problèmes de gouvernance dénoncés par certains ne sont qu’une fiction (évoqués par Joseph Oughourlian, RC Lens, et Frank McCourt, OM), a déclaré l’un de ses proches dans des déclarations relayées par RMC Sport.

Comme dans toute organisation, il existe une majorité silencieuse qui travaille et une minorité bruyante qui s’agite. Dans le football, cette minorité se nourrit du conflit, attise les tensions et cherche à exister par la polémique, souvent avec une bonne dose de mauvaise foi. Mais, en fin de compte, les représentants du football français ne se laissent pas tromper », a-t-il ainsi été lâché.