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·26. Oktober 2024
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Les deux rencontres de l’après-midi ont démarré sur un rythme loin d’être effréné. Sur la pelouse du Paris FC, les hommes de Stéphane Gilli prennent le contrôle des opérations contre Grenoble mais peinent à se créer des occasions franches. Les sorties de balles parisiennes sont exemplaires pour sortir du pressing isérois mais pendant une demi-heure, l’avant-dernier geste fait défaut pour le PFC. À la 35e minute, Krasso croit trouver la clé, avec une frappe du gauche déposée dans la lucarne mais Mamadou Diop sort un arrêt d’anthologie de sa poche. Le PFC ouvrira le score deux minute plus tard. Maxime Lopez transperce l’axe isérois et tente sa chance. Sa frappe flottante, légèrement déviée au départ, ne laisse cette fois aucune chance au gardien mauritanien (1-0, 37e). Juste avant la pause, Diarra concède un coup franc évitable sur Marchetti à la limite de la surface. Ilan Kebbal le transforme avec une frappe à ras de terre (2-0, 45e).
En lançant Kérouédan et Bangré dès le retour des vestiaires, Oswald Tanchot tente de bousculer l’équilibre de la rencontre. Il n’est pas loin de réussir puisque Pape Meïssa Ba se procure la plus grosse occasion du GF : trouvé dans le dos de la défense francilienne, Pape Meïssa Ba défie Obed Nkambadio… et perd son duel ! Le meilleur buteur de Ligue 2 obtiendra sa revanche dans le dernier quart d’heure en reprenant un centre en retrait d’Olaitan (2-1, 82e). Le break perdu, les Parisiens livrent une fin de match appliquée. Julien Lopez force Mamadou Diop à une autre très belle parade (89e). Grenoble créera quelques alertes dans la surface. Grenoble aura fait jeu égal pendant la deuxième moitié du match. Trop peu, trop tard.
Du côté de Caen-Troyes, comme on peut s’y attendre entre deux équipes au mieux convalescentes, les premières occasions se sont aussi fait attendre. Rien à signaler ou presque pendant la première demi-heure si ce n’est une tête cadré de Didi Gaucho sur un corner. À la 30e minute, Emmanuel Ntim se blesse et Nicolas Seube en profite pour tenter un changement offensif avec l’entrée en jeu de Godson Kyeremeh. L’effet sera peu probant et le SMC va même concéder l’ouverture du score. Sur un coup franc excentré côté gauche de M’Changama, Rafiki Saïd est totalement oublié au second poteau et ouvre le score (0-1, 45+4). C’est sous les sifflets du stade D’Ornano que les Normands rentrent au vestiaire.
La réaction attendue par le public se fait discrète : pas la moindre frappe cadrée des Caennais pendant près de 30 minutes après le début du second acte. L’opportunité de faire basculer le scénario tombe à la 79e minute pour Caen. Coupable d’un tirage de maillot sur un attaquant lancé en profondeur, le latéral troyen, Gozzi est logiquement exclu (alors que son gardien, Nicolas Lemaître semblait en mesure de s’emparer du ballon). Quand bien même, cela ne suffira pas pour voir les locaux égaliser.
Au début de l’automne, Caen avait laissé entrevoir une éclaircie avec de bonnes performances à domicile. Cette deuxième défaite consécutive à D’Ornano, cette fois contre un autre mal classé, vient inverser la tendance et risque de relancer les interrogations sur l’avenir du coach Nicolas Seube.
Combien de fois a-t-on entendu crier « Six secondes ! » au bord d’un terrain alors qu’un gardien tarde trop à dégager, sans réaction de la part de l’arbitre ? Celui de de Paris FC – Grenoble, Benoît Millot, a décidé de ne pas transiger avec cette règle, très souvent oubliée, du football. Alors que le gardien grenoblois Mamadou Diop tardait trop, l’homme au sifflet n’a pas hésité à dégainer le carton jaune et un coup franc indirect dans la surface iséroise. Son application intransigeante voire inhabituelle du règlement est pourtant conforme.
Il y a quelques semaines dans un match de Ligue 1, le même Benoît Millot infligeait un deuxième carton jaune au défenseur de l’OM, Derek Cornelius, qui prenait trop de temps à jouer un coup franc contre Nice. Les équipes sont prévenues à présent : hors de question de jouer la montre quand M. Millot est au sifflet !
Mi-temps (2-0)
Stade Charléty
Buts : M. Lopez (37e), Kebbal (45e) pour le PFC/ Meïssa Ba (82e) pour le GF38
Avertissements : Kolodziejczak (26e), Gaudin (53e) pour le SMC/ Meïssa Ba (27e), Paquiez (58e) pour le GF38
PFC : Nkambadio – Tourraine, Mbow, Kolodziejczak, Gaudin (Ollila) – M.Lopez, Camara (J. Lopez, 73e), Marchetti (Doucet, 66e) – Kebbal, Gory (Dicko, 73e) , Krasso (Sissoko, 86e). Le banc : Riou, Soumahoro.
GF38 : Diop – Paquiez, Diarra, Tchaptchet, Mendy (Delos, 73e) – Rigo (Sylvestre, 86e), Benet (Kérouédan, 46e) , Mbemba (Touray, 73e) – Olaitan, Joseph (Bangré, 46e), Meissa Ba. Le banc : Allain, Mouyokolo.
Mi-temps (0-1)
Stade Michel-D’Ornano
Buts : Rafiki Saïd (45+4) pour l’ESTAC
Avertissements : Thomas (39e), Rajot (45+2) pour le SMC / Adeline (10e), Ripart pour l’ESTAC
Exclusion : Gozzi (79e) pour l’ESTAC
SMC : Mandréa – Ntim (Kyeremeh, 30e), Traoré, Thomas – Henry, Rajot (Brahimi, 46e) , Gaucho, Lebreton (Coulibaly, 71e), Lecoeuche (Bolumbu, 83e) – Mendy, Gomis (Le Bihan, 82e). Le banc : Clémentia, Autret.
ESTAC : Lemaître – Mendes, Monfray, Diaz, Gozzi – Saïd (Assoumou, 71e), Adeline (Boura, 82e), Kanté, M’Changama (Nonge, 76e), Dong (Irié, 71e) – Ripart. Le banc : Boucher, Fage, Ibnou Ba.
Photo ©Christophe Saidi/FEP/Icon Sport