Ligue 2 : jet de fumigène sur un joueur, le match Bastia -Red Star interrompu ! | OneFootball

Encore une scène qui n’a clairement pas sa place sur un terrain de football ce soir à Bastia où un joueur du Red Star a été touché par un fumigène lancé des tribunes. Le match a été définitivement interrompu avant une décision prochaine de la commission de discipline.

Le football corse espérait vivre une soirée de fête pour les 120 ans du SC Bastia, mais la célébration a tourné court. Le match de Ligue 2 entre Bastia et le Red Star, disputé au stade Armand-Cesari, a été définitivement interrompu après un incident grave peu avant l’heure de jeu. La Ligue de football professionnel a rapidement officialisé la décision : «Le match entre le SC Bastia et le Red Star FC est définitivement arrêté pour un jet de fumigène», a-t-elle indiqué sur le compte Instagram de la L2. Le club bastiais a confirmé l’«interruption définitive de la rencontre» sur son compte X.

Un fumigène lancé sur un joueur

Les images de beIN Sports montrent que les faits se sont produits à la 57e minute. Depuis le kop bastiais, un fumigène a été lancé en direction du but du Red Star et a atterri sur le dos de Bradley Danger. L’action venait pourtant d’être arrêtée pour une faute bastiaise, juste avant une offensive dangereuse. Touchés par l’incident, les joueurs franciliens ont immédiatement regagné les vestiaires. L’arbitre Romain Garouste a ensuite demandé à toutes les équipes de quitter la pelouse, après concertation avec le délégué de la rencontre.

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Impression de gâchis à Bastia

Au moment de l’arrêt définitif, le score était toujours de 0-0. Une issue frustrante pour Bastia, lanterne rouge de Ligue 2, qui jouait un match symbolique pour son histoire et espérait retrouver un peu d’allant devant son public. Après plusieurs minutes d’incertitude, l’entraîneur bastiais Réginald Ray a exprimé toute sa déception : «On parle souvent de vents contraires. Là, c'est une frustration avec les 60 minutes que l'on a effectuées, c'est dommageable, car quelque part, on se tue nous-même.» Interrogé sur la possibilité de sanctions ou d’un huis clos à venir, le coach a préféré ne pas s’avancer : «Je ne peux rien dire de plus. C'est dommage de ne pas avoir été au bout.» La commission de discipline devra désormais statuer sur les suites à donner à cet incident.

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