LOSC – Angers SCO : après « une victoire très importante », Olivier Giroud veut « insister » pour retrouver le chemin des filets | OneFootball

Peu à peu remis de ses pépins physiques, notamment avec un retour progressif de protocole commotion, Olivier Giroud a retrouvé le onze de départ à l’occasion de la victoire du LOSC face à Angers (1-0), ce dimanche. En revanche, l’avant-centre de 39 ans, muet depuis plus d’un mois (Brann, le 25 septembre), aimerait bien faire à nouveau trembler les filets.

Olivier, comment interprétez-vous cette victoire ?

« Très importante, très très importante. Il fallait rebondir tout de suite après cette défaite à Nice. On avait envie de mettre beaucoup d’énergie, toujours le même état d’esprit et puis ajouter un peu plus de folie et de variété dans notre jeu, secteur dans lequel on a peut-être un peu pêché à Nice. Il y avait de très bonnes intentions. Tout n’a pas été parfait, mais je pense qu’on mérite quand même cette victoire.

Comment vous-êtes vous senti personnellement ?

Ça fait dix jours que ce n’était pas facile physiquement. Mais en tout cas, je n’ai plus de pépins physiques. J’avais un peu les ischios qui tiraient, mais j’ai bien soigné ça. Il y avait aussi eu ce choc à la tête, donc repos forcé, tout va bien. C’était par précaution. Ça m’a fait du bien de rejouer ce soir.

Je vais continuer à insister. Il y a bien sûr les stats pour un attaquant, essayer de marquer plus de buts. Ce soir, notamment Thom’ (Meunier) m’a fait deux bons centres, il ne manquait pas grand chose, un qui était un peu court et l’autre où j’ai eu du mal à remettre de la force dans la tête (sourire). Mais c’est bien, on se trouve, c’est prometteur pour l’avenir.

Les permutations entre les ailiers peuvent-elles êtes une solution pour surprendre l’adversaire et être moins stéréotypé qu’à Nice ?

On a l’opportunité d’interchanger les positions et cette complémentarité devant qui fait qu’on peut s’adapter avec les qualités de nos attaquants. Il y a beaucoup de diversité devant. Il faut encore plus de mouvements, même si ce n’est pas facile contre des équipes comme Angers qui court beaucoup et met un impact physique, une intensité. Comme je l’ai dit à Alex’ Dujeux (l’entraîneur d’Angers) que je connais bien, ils nous ont donné du fil à retour. C’est vraiment une victoire significative dans le sens où il fallait vraiment rebondir et “se rassurer” après Nice.

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Comment aborder la fatigue à l’approche de deux déplacements ?

Je ne suis pas un bon exemple, j’ai 39 ans, donc c’est sûr que la fatigue, je la ressens des fois peut-être plus que les autres (sourire). Aujourd’hui, je nous ai trouvé bien, avec beaucoup d’énergie, beaucoup de bonne volonté. Mais c’est vrai que, des fois, les jambes ont un peu plus de mal si je compare avec le début de saison. C’est aussi un peu normal. Paris, Marseille et beaucoup d’équipes gagnent par un petit score.

Aujourd’hui, les équipes sont de plus en plus prêtes physiquement au niveau de l’intensité, le rapport de force s’équilibre. C’est vrai que ça fait beaucoup de matches, même si on ne joue pas plus que les années précédentes. Il peut parfois y avoir un petit coup de mou, mais on va recharger les batteries et essayer de bien finir avant la trêve. Et après, on pourra se reposer. »

Propos recueillis par Enzo PAILOT

Crédits photo : Dave Winter/FEP/Icon Sport