Le Petit Lillois
·12. November 2024
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Le deuxième jour chez les Bleus est déjà l’occasion d’une conférence de presse pour Lucas Chevalier, qui a longuement été interrogé sur ses ambitions personnelles.
À peine arrivé et déjà bizuté, Lucas Chevalier a débuté son aventure avec les Bleus ce lundi, en montant les marches de Clairefontaine, et apparaît dès le lendemain, soit ce mardi, en conférence de presse. Il se retrouvait ainsi face aux plus grands médias nationaux, loin de ceux qui occupent son quotidien à Lille.
C’est ainsi, dans l’ordre naturel des choses, qu’est venu le temps des présentations : « Je suis un gardien assez complet, assez moderne. Je n’estime pas avoir de point faible, mais des points à améliorer. Je pense au jeu au pied, à la précision dans tout ce qui est relance et prise de décision. C’est ce qui amène au très haut niveau. Après, il y a tout ce qui va être la gestion de l’espace, du placement. Sincèrement, je pense que ça va venir avec l’expérience. Prendre des buts dans des situations où on peut faire mieux, c’est ça qui va me nourrir, cite ainsi Lucas Chevalier. Pour mes points forts, j’estime être un gardien assez vif, avec un bon jeu de jambes. Il fait beaucoup dans ma capacité à réaliser tout ce que je fais », juge-t-il ainsi.
Les présentations sont faites et vient ensuite le moment d’évoquer ses ambitions personnelles. Lucas Chevalier se voit-il défendre les cages de l’équipe de France lors des prochaines compétitions majeures (Coupe du monde et Euro) ? « Je ne dirais pas que c’est tôt pour en parler, mais un peu quand même, débute-t-il en riant. Ça fait même pas 24h que je suis là. J’ai 23 ans, j’ai tout à faire dans ma carrière. Même si j’ai fait des petites choses qui me permettent d’être là, il me reste facile 15 ans. Donc tout est à faire », insiste le portier lillois.
« La place de numéro 1 dépend d’un très bon club. Il faut avoir cette lucidité »
Mais forcément, il n’est pas insensible à de tels objectifs évènements : « Ça fait rêver, c’est mon pays. J’ai eu un père commissaire de police et un grand-père militaire. J’ai une culture, des valeurs qui représentent tout ça et j’y suis forcément sensible. À chaque fois que j’ai passé une étape, je me suis jamais mis de pression pour me dire qu’il faut que je fasse ceci ou cela. C’est juste arrivé naturellement avec ce que je peux faire, avec mon talent, mon travail, les gens qui m’entourent. Si je dois évoluer, si ça doit arriver, c’est parce que mon travail aura été bien fait. Je ne me mets aucune pression et tant mieux si ça doit arriver », confie ainsi Lucas Chevalier.
La première étape, avant de briller dans les plus grandes compétitions internationales, est de briguer la place de numéro 1 aujourd’hui détenue par Mike Maignan en équipe de France. Un but qui ne pourra être que s’il quitte son club formateur, Lille : « Moi j’arrive, je joue au LOSC. On est dans une très grande nation, tous les joueurs jouent dans de très grands clubs européens. Lille est un très grand club européen, mais il y a des étapes au-dessus. Il est certain que lorsque tu joues dans des très grands clubs, tu joues de plus grands affiches, t’es plus regardé, t’as plus d’exigences. On le voit aujourd’hui avec Mike (Maignan) à l’AC Milan, qui est un très grand club. C’est sûr que la place de numéro 1 dépend d’un très bon club. Il faut avoir cette lucidité », concluait ainsi Lucas Chevalier en conférence de presse ce mardi 12 novembre.