National 2 : "Ils ont choisi leurs matchs", Claude Joye (Toulon) fustige l'attitude de ses joueurs | OneFootball

Le ton monte au SC Toulon. Alors que le club azuréen pointe à la dixième place du groupe C à la trêve, l'actionnaire majoritaire Claude Joye a poussé un sérieux coup de gueule.

À l'heure de la trêve hivernale en National 2, le Sporting Club de Toulon pointe à une décevante dixième place du groupe C. Avec seulement seize points au compteur après treize journées (4 victoires, 4 nuls, 5 défaites), le club azuréen peine à trouver sa vitesse de croisière. Un constat amer pour l’actionnaire majoritaire, Claude Joye, qui n'a pas caché son mécontentement dans les colonnes de Nice Matin : "Le classement n’est pas en adéquation avec l’investissement réalisé par le club sur certains joueurs. Hormis le nul chez le leader, je suis très déçu des trois derniers matches et par l’état d’esprit montré sur le terrain. Ce n’est pas normal de partager les points chez le leader et de perdre contre des moins bien classés."

Un manque d'implication pointé du doigt

Le patron du club varois a ensuite durci le ton, ciblant directement le comportement de son effectif lors des dernières sorties. Pour lui, le problème n'est pas technique mais mental, déplorant un manque de régularité flagrant : "Ils ont choisi leurs matchs. Il n’y a pas eu la même implication en fonction de l’adversaire. Cela s’est vu sur le terrain et ce n’est pas admissible. Dans cette poule difficile, il faut se faire mal à chaque rencontre." Il envisage l'arrivée de quatre recrues cet hiver afin de redynamiser un groupe en quête de second souffle.

Malgré cette crise de résultats, Claude Joye a tenu à clarifier la situation de son entraîneur, Mohamed Sadani, en écartant l'idée d'un limogeage précipité. "Il restera jusqu’à la fin de la saison, à moins vraiment d’une absence de résultats liée à de mauvais choix. Mais on n’est pas du tout dans cette problématique aujourd’hui. C’est un problème d’envie et le coach n’en est pas responsable. Ce ne serait pas une solution de changer d’entraîneur, d’autant qu’un nouveau reprendrait un effectif qu’il n’a pas choisi. Ce pourrait être encore pire", a-t-il conclu. Une marque de confiance assortie d'un avertissement clair pour les joueurs, qui devront montrer un tout autre visage dès la reprise.

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