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·17. September 2025
Nenê jubile devant le PSG actuel et défend le projet QSI

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·17. September 2025
Nenê, attaquant de 44 ans de l’EC Juventude passé notamment par le Paris Saint-Germain de 2010 à 2013), s’est confié à L’Equipe ce mercredi. Logiquement, il a été question du PSG et de son titre en Ligue des Champions la saison dernière, alors que Paris entame la campagne 2025-2026 ce soir face à l’Atalanta (coup d’envoi à 21h, diffusion sur Canal+). L’occasion de dire tout le bien qu’il pense du groupe actuel et de défendre la construction au fil du projet QSI depuis 2011).
Avez-vous suivi le parcours du PSG en Ligue des champions ? Bien sûr. Je me suis éclaté. Les supporters méritaient ça. La Ligue des champions, c’est particulier. Le PSG reste un club jeune, comparé à d’autres qui ont cinquante ans de plus. C’était un processus long mais, chaque année, ils ont pris un peu d’expérience. Quand tu vois la finale , la manière, tu te dis : « Putain, ça valait la peine d’attendre. » C’était magnifique, presque facile. Qu’est-ce qui vous a plu dans cette équipe ? La connexion entre le groupe, le coach (Luis Enrique), les supporters, tous tiraient dans le même sens comme s’ils étaient une seule personne. Ça n’a pas toujours été le cas. On en parlait entre anciens, on était tous derrière eux. Très content pour Nasser (al-Khelaïfi, le président), pour les gens là-bas depuis mon époque.
Le club a-t-il perdu du temps depuis l’arrivée de QSI ? Mais on ne savait pas quel était le bon chemin ! Ils voulaient faire ça plus rapidement, personne ne pensait que c’était aussi difficile. Il y a eu des phases. Comme une construction de Lego. « On fait ça. Ah ça, c’est pas bien. Là, on doit prendre un virage, là, on a besoin de ça… » Et au final, l’histoire est encore plus émouvante. »
C’est terrible de voir cette envie de critiquer, de trouver des choses à « descendre ». Le PSG a gagné la Ligue des Champions la saison dernière, dans une certaine phase de son évolution. Ce qui a indique qu’il a bien grandir depuis 2011. Mais c’est loin de signifier que ce qui a été fait avant était rempli d’erreurs. La question est presque gênante.
Une équipe de football se construit et il faut quelque chose de fort, une alchimie spéciale basée sur une fondation solide du club, afin de remporter ce trophée. Paris n’était pas si loin plusieurs fois dans des années précédentes. Dont 2020, mais pas seulement. Il n’est pas question d’une perte de temps.
Simplement, il y a eu différents angles pour avancer. Afin d’avoir ce groupe aussi fort aujourd’hui, le reste n’a pas été inutile. L’arrivée de stars a fait passer un cap au club, en termes d’images, de revenus…et de résultats. Aller en quart ou demi-finale de Ligue des Champions n’est pas rien. Le PSG s’est fait une place solide dans le top européen, ce qui facilite ensuite des arrivées. Il a fallu grandir. Cela pour une superbe victoire au bout, encore plus forte après les défaites vécues.
« Votre départ reste-t-il une petite blessure ? Une blessure, pourquoi ? Non, non. C’était une décision partagée. À l’époque, Leonardo (directeur sportif) et la direction voulaient attendre (pour sa prolongation). Tout était nouveau, on découvrait. On me dit : « Tu es parti trop tôt. » C’était le moment. Moi, je ne voulais pas attendre par rapport à ce que j’avais fait (21 buts en 2011-2012, co-meilleur buteur de L1 avec Olivier Giroud, sacré champion avec Montpellier). J’étais impatient parce que j’étais compétitif. Avec le recul, peut-être que je serais resté. Mais je n’en garde rien de mauvais. »
C’est une question classique pour le Brésilien : des regrets sur son départ, peut-être précipité ? Nenê ne cache pas qu’il aurait pu faire un autre choix, en sachant ce qui est arrivé ensuite à Paris. Mais c’est toujours plus simple de juger après. Une carrière n’est pas simple, il y a de nombreux paramètres. L’attaquant peut surtout être fier de son parcours et de l’image laissée au PSG.
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