Niša Saveljić : « Être Monténégrin à l’étranger n’est pas facile » | OneFootball

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·25. Februar 2025

Niša Saveljić : « Être Monténégrin à l’étranger n’est pas facile »

Artikelbild:Niša Saveljić : « Être Monténégrin à l’étranger n’est pas facile »

Pour Cgdijaspora, l’ancien défenseur central des Girondins de Bordeaux, Niša Saveljić, a expliqué à quoi cela ressemblait d’être Monténégrin à l’étranger, lui qui vit actuellement et la plupart du temps aux Etats-Unis.

« Être Monténégrin à l’étranger n’est pas facile. Mais ce que nous sommes donnent naissance à des gens talentueux venus des Balkans. Je voudrais encourager tous ceux qui quittent le Monténégro. Malheureusement, en raison de la situation qui perdure dans notre pays, les jeunes partent et les gens doutent d’eux-mêmes. Quand j’étais au Monténégro, j’avais aussi des doutes, parce que c’est l’ambiance. Chacun de nous a du talent dans un domaine, mais à l’étranger, en raison de la nécessité de survivre, des talents que nous ne connaissions pas se révèlent. La zone de confort est une chose dangereuse, et le Monténégro est un endroit idéal pour vivre dans une telle zone. Cependant, une telle vie peut cacher nos talents, alors que la vie à l’étranger les révèle, qu’il s’agisse de football, d’économie ou de lutte pour la vie. J’ai dû lutter pour ma survie en donnant des cours particuliers dans les parcs de Washington avec mon ami Nenad Vilotijević de Serbie. Je n’ai rien à cacher. Il est normal ici d’avoir des difficultés financières à un moment donné de sa vie. Mes enfants sont diplômés d’universités américaines. Je comprends qu’il est courageux de partir à un âge mûr, comme je l’ai fait, en quittant ma zone de confort. J’aurais pu travailler dans un club français, mais je voulais un nouveau départ, ce qui était très difficile. Mes enfants aiment leur patrie. Ma fille vit à Kotor et a son propre travail, et mon fils est retourné à Budva. Je suis un grand patriote, mais je prouve mon patriotisme par mon comportement et mes actions, du moins dans mon domaine. Je pense que c’est un événement important, même s’il est souvent sous-estimé ici. J’ai toujours essayé de donner le meilleur aux jeunes dans mon travail ».

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