OL : Armand Garrido juge l'évolution d'Alexandre Lacazette  | OneFootball

Armand Garrido, coordinateur sportif de Bourgoin et ancien formateur de l’OL, s’est exprimé au sujet d’Alexandre Lacazette à une semaine du 16e de finale de Coupe de France entre le club de National 3 et les Lyonnais.

Dans une semaine, l’OL se rendra à Bourgoin dans le cadre des 16e de finale de Coupe de France. Une soirée qui s’annonce magique pour les Berjalliens puisque le stade Pierre Rajon sera complet pour cette rencontre. De plus, les joueurs du club de National 3 aimeraient continuer à d’écrire l’histoire, car ils réalisent le meilleur parcours du club en Coupe de France. À sept jours de cette confrontation, Armand Garrido, membre du pôle technique du FC Bourgoin-Jallieu, s’est exprimé au sujet de l’OL, lui l'ancien de la maison. En effet, Armand Garrido est une légende de l’Olympique lyonnais. Il était auparavant formateur au sein du club rhodanien. Cependant, il a été écarté en 2019 par Jean-François Vulliez, directeur de l'OL académie de 2017 à 2023.

"L'impression de voir son frère caché aujourd'hui"

À une semaine de la rencontre, l’ancien Lyonnais va forcément retrouver certains joueurs qu'il a pu croiser au cours de sa longue carrière au sein de l'Académie. Cité par tous les grands noms passés par le centre, Armand Garrido a été aux premières loges pour juger certaines évolutions dont celle d'Alexandre Lacazette. Aujourd'hui capitaine de l'OL, le numéro 10 "n’était pas toujours titulaire avec moi parce qu’on n’était pas toujours satisfait de son engagement à l’entraînement… et les jours de match, il n’avait pas toujours le coffre, le volume qu’on espérait", a confié l'ancien formateur à nos confrères de But.

Malgré ce déficit physique qui le suivra encore durant ses premières années en professionnels, Garrido "ne pouvait pas s’en passer, car son talent naturel était déjà tellement fort que sur 20 minutes, il pouvait te faire basculer un match." Pour son ancien formateur, "ses années en Angleterre et la maturité" ont permis à Lacazette "une grosse prise de conscience. Quand je le vois aujourd’hui faire des courses de repli de 70 mètres, je me dis parfois que ce n’est pas lui, que c’est son frère caché (sourire)".