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·22. Juli 2025
OM : De Zerbi l'avoue, il s'inspire de Cristiano Ronaldo

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·22. Juli 2025
Cristiano Ronaldo a inspiré de nombreuses personnalités du football grâce à son professionnalisme à toute épreuve. C'est notamment le cas de Roberto De Zerbi, qui a avoué être en totale adéquation avec les principes du Portugais et sa mentalité de "champion".
Entraîneur de l'Olympique de Marseille depuis l'an dernier, Roberto De Zerbi s'est vite mis les supporters dans la poche. Passionné de football, à l'image de toute une ville, l'Italien se sent comme un poisson dans l'eau sur les bords de la Canebière. Éternel insatisfait vis-à-vis du football, il a révélé qu'il s'était forgé une mentalité à l'instar de celle de Cristiano Ronaldo et qu'il était impossible pour lui de se réjouir d'une belle victoire à l'instar de celle au Groupama Stadium contre l'OL (3-2), le 22 septembre dernier.
"Non, parce qu'après une grande victoire, une défaite n'est jamais loin. Et d'ailleurs, après Lyon on a perdu à Strasbourg (0-1). J'ai grandi au centre de formation du Milan, avec Baresi, Maldini, Tassotti, une équipe d'immenses champions. J'ai vécu à Milanello deux ans et demi. Je les voyais gagner le Scudetto le dimanche, et le mardi matin reprendre l'entraînement comme si de rien n'était. Et je n'ai jamais été un champion, mais j'ai essayé de leur prendre cette mentalité. Celle de Cristiano Ronaldo. Il ne naît pas champion, il le devient. Un joueur qui naît champion, c'est grâce à Dieu, à ses parents. Celui qui le devient, il y a le travail, les efforts, l'ambition, le sacrifice" a-t-il ainsi déclaré dans un entretien accordé à L'Equipe même s'il n'a pas omis de révéler sa préférence pour Lionel Messi.
Un trait de sa personnalité qu'il échangerait volontiers : "Si je pouvais, je changerais ça. Parce que n'être jamais satisfait complètement, c'est épuisant. J'ai été content plein de fois cette saison mais j'étais toujours sur le coup d'après. Même au Havre (victoire 3-1, le 10 mai), quand on se qualifie pour la C1. Je donne trois jours libres aux joueurs. Et juste après, je me dis : "Merde, moi je veux arriver deuxième. Si on perd face à Rennes et que Monaco gagne on sera troisièmes.""
Invité ensuite à s'exprimer sur sa volonté de bien jouer en plus de gagner, il a été cash : "Avoir grandi dans un stade, avoir eu mon père dans la tifoseria de Brescia, a influencé complètement ma façon de voir le foot. Ensuite, j'étais numéro 10, j'aimais avoir le ballon, j'aimais le joueur de talent, mais aussi le sacrifice, la ténacité, le caractère. Gagner en souffrant, tous derrière, à combattre, cela me donne aussi de grandes satisfactions. Mais je ne le choisirais pas, si c'était tout le temps comme ça, non... Après, s'il faut sauver un résultat en fin de match, je mettrai même deux gardiens" a-t-il révélé.
Enfin, il a conclu en faisant une nouvelle révélation forte sur son caractère : "La pression, le résultat, le stress, j'y suis habitué et je les recherche, même. C'est en vacances que je suis stressé, pas quand je travaille. La journée ! Quand il n'y a pas ce que tu fais d'habitude. À force, tu deviens un peu inadapté. Si pendant trente ans tu as passé tes journées focalisé sur le foot, sur les règles à suivre, le régime à tenir, quand cette routine change avec les vacances, tu sens l'exigence de revenir à ta vie. Et c'est moche, parce que les gens pensent que je suis fou."
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