OnzeMondial
·6. November 2025
OM : « Des règles différentes à Madrid », De Zerbi et Benatia fracassent l'arbitrage

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La colère est énorme à l'OM contre l'arbitrage après le choc de Ligue des champions contre l'Atalanta. De Zerbi et Benatia n'ont pas caché leur agacement.
La défaite de l’OM contre l’Atalanta Bergame (0-1) mercredi soir en Ligue des champions a déclenché une nouvelle tempête autour de l’arbitrage. En cause : un penalty non sifflé pour une main évidente d’Ederson à la 89e minute, suivie du but victorieux italien. Pour Roberto De Zerbi comme pour Medhi Benatia, l’arbitrage a clairement fait pencher la balance contre Marseille.
« Je ne suis pas arbitre, je ne connais pas parfaitement les règles. Mais j’ai de la mémoire et je sais qu’on a perdu un match à Madrid pour une chose similaire », a lâché De Zerbi, amer. L’entraîneur marseillais faisait référence à la défaite inaugurale (2-1) contre le Real, marquée par deux penalties, dont un concédé pour une main de Medina. « Les règles sont différentes à Madrid et à Marseille », a-t-il martelé. Selon lui, l’OM a « subi trois défaites rocambolesques » — à Madrid, à Lisbonne et ce mercredi — dues à des épisodes arbitraux décisifs.
Malgré tout, De Zerbi a reconnu que son équipe n’avait pas livré son meilleur match. « Nos 20 premières minutes n’ont pas été bonnes. » Mais il reste optimiste. « Je suis convaincu qu’on peut encore se qualifier. »
Plus virulent encore, Medhi Benatia, directeur sportif du club, a parlé d’un véritable sentiment d’injustice. « Pour ma part, oui, on s’est fait voler », a lâché Benatia. Selon lui, tout justifiait un penalty. « On voit Auba armer sa frappe, le bras d’Ederson change la trajectoire du ballon. » Il déplore surtout l’absence de recours à la VAR. « S’il y a doute, la moindre des choses est d’aller contrôler. Il n’y a même pas ça. »
L’ancien défenseur du Bayern s’est dit choqué par l’attitude du corps arbitral. « Quand tu leur parles, c’est limite s’ils te regardent. Ils sont arrogants, et ça, c’est dérangeant. » Après la rencontre, il a tenté d’échanger avec eux sans succès. « Ils ont beaucoup de certitudes. Ils te montrent des positions, inventent des explications pour justifier ce qui n’est pas justifiable. »
Benatia résume l’amertume marseillaise : « À Madrid, c’était sévère. Aujourd’hui, c’est un vol. » S’il appelle à « se concentrer sur ce qu’on peut changer », le constat est brutal : deux poids, deux mesures persistent entre les grands clubs européens et Marseille. Et, selon De Zerbi comme Benatia, ce sentiment d’injustice commence à peser lourd sur le parcours olympien.
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