OM : match explosif chez les féminines après l'altercation Rowe-Rabiot | OneFootball

Les problèmes semblent s’accumuler pour l’Olympique de Marseille avec ce nouvel incident pendant et après un match, cette fois-ci, non pas à cause des garçons mais de la section féminine du club.

Décidément, rien ne va plus du côté de l’Olympique de Marseille. Alors que le club est déjà secoué par l’affaire Rabiot-Rowe, impliquant deux recrues de l’équipe masculine dans une altercation houleuse après la victoire face à Rennes, ce sont cette fois les féminines qui se retrouvent sous le feu des projecteurs. Leur match amical disputé ce mercredi à Gérone, contre le Club Esportiu Europa, a viré au chaos avec une succession d’incidents qui interrogent sur le climat général autour de l’OM.

Une demi-heure de jeu et c’est le drame

La rencontre avait pourtant commencé sous des auspices classiques. Les joueuses de Frédéric Gonçalves ouvrent le score grâce à Mathilde Bourdieu et prennent l’avantage à la pause. Mais dès la demi-heure de jeu, le ton se durcit. Deux membres du staff olympien sont expulsés, et déjà le club catalan pointe sur ses réseaux sociaux « des comportements violents constants de la part des joueuses et du staff local ». Un premier signal inquiétant avant que tout ne dérape.

La point de bascule survient en seconde période. Alors que l’OM inscrit un deuxième but, jugé hors-jeu par les Espagnoles, les tensions éclatent. Les réactions s’enveniment, les mots dépassent la pensée puis les gestes suivent : une véritable altercation physique oppose alors plusieurs joueuses des deux camps. Selon le CE Europa, il s’agit même d’agressions physiques , forçant l’arbitre à interrompre la partie.

Différentes versions des faits

Les versions divergent ensuite. Du côté marseillais, la communication se veut minimaliste : l’OM met en avant la victoire 2-1 et parle d’un match très engagé, sans mentionner directement l’incident. Le club espagnol, lui, livre un récit bien plus détaillé, précisant que la rencontre n’a pas repris et que les deux équipes ont regagné les vestiaires prématurément, une fois les esprits apaisés. Dans la foulée, Europa a tenu à rassurer : « Tout le monde va bien ».

Cet épisode, survenu dans un simple match de préparation, est une autre preuve de l’ambiance toxique qui dépasse désormais le cadre de l’équipe masculine. Ce qui n’est pas idéal à quelques semaines seulement du coup d’envoi de leur saison de D1 Arkema, prévue le 7 septembre avec un déplacement de prestige face à l’Olympique Lyonnais.

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