OM : Pavard, le nouveau pire cauchemar de Balerdi ? | OneFootball

L’arrivée du champion du monde 2018 à Marseille pourrait bien faire basculer la hiérarchie de la défense. Le nom des possibles victimes qui ressort le plus est celui de Balerdi, auteur d’un début de saison compliqué.

À l’OM, la hiérarchie défensive pourrait bien basculer dès la reprise après la trêve internationale. La dernière ligne droite du mercato a offert à Roberto De Zerbi deux recrues de poids : Nayef Aguerd et surtout le champion du monde 2018, Benjamin Pavard. Deux internationaux confirmés, deux profils taillés pour s’imposer d’entrée dans une défense à quatre. Une arrivée de Pavard qui ne laisse pas insensible sur la situation de Leonardo Balerdi, un capitaine jusqu’alors considéré comme indéboulonnable.

À 26 ans, Balerdi s’était enfin imposé après avoir essuyé bon nombre de critiques. Soutenu par son coach et épaulé par Facundo Medina, il était l’élément central d’un collectif défensif en chantier constant. Depuis ce week-end, la donne a changé. Les prestations mitigées de l’Argentin en ce début de saison, ajoutées à l’arrivée d’un Pavard revenu en Ligue 1 neuf ans après son départ, dessinent les contours d’une triste réalité : Pavard est pressenti pour prendre rapidement sa place dans l’axe.

Pavard ne sera pas un bouche trou

Pavard n’arrive pas en simple renfort de rotation. Prêté avec option d’achat par l’Inter Milan, il a été ciblé comme une valeur sûre, capable d’apporter à la fois expérience, polyvalence et un leadership acquis au Bayern Munich mais aussi en équipe de France.

Face à cette concurrence, Balerdi voit son statut fragilisé. Son profil, apprécié pour sa capacité à évoluer des deux côtés de la défense centrale, demeure un atout, mais la densité défensive est désormais impressionnante : Medina, Egan-Riley, Murillo, Aguerd, Pavard… et lui. La marge d’erreur se réduit, et ses dernières sorties n’ont pas plaidé pour une titularisation sans discussion.

Joue la comme Arsenal, au détriment de Balerdi ?

De Zerbi, qui a toujours revendiqué son goût pour une défense à quatre, pourrait logiquement installer Pavard à droite de l’axe et Aguerd à gauche dans un système à quatre centraux comme le fait Arteta avec Arsenal. Ce qui laisserait à l’Argentin une place…sur le banc. Un vrai camouflet pour le capitaine olympien.

Certes, les blessures et suspensions, fréquentes chez ses concurrents directs, pourraient lui redonner du temps de jeu. Aguerd manquera la CAN, Pavard reste sujet aux pépins physiques et l’agressivité de Medina l’expose régulièrement aux sanctions, mais, cela ressemble davantage à des opportunités ponctuelles qu’à une garantie de continuité.

Pour Balerdi, l’équation est donc simple et brutale : retrouver rapidement un niveau irréprochable ou accepter de reculer inévitablement dans la hiérarchie.

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