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·19. September 2025
OM/PSG – De Zerbi fixe ses règles avant le choc !

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·19. September 2025
Ce dimanche à 20h45 (diffusion sur Ligue1+) le Paris Saint-Germain (1er) affronte l’Olympique de Marseille (7e) au Stade Vélodrome dans le cadre de la 5e journée de Ligue 1 2025-2026. En conférence de presse, Roberto De Zerbi, coach marseillais, s’est exprimé au sujet de cette rencontre et de l’adversaire parisien.
« Le respect des consignes et de son idée de jeu face au Paris Saint-Germain A Santiago-Bernabeu, on n’a pas été les mêmes que l’an dernier contre le PSG (défaite 0-3 au Vélodrome et 3-1 au Parc des Princes, NDLR), c’est une autre équipe, d’autres joueurs. L’équipe est forte, Emerson, Pavard, Aubameyang… Il y a des joueurs forts et expérimentés. Après, l’équipe doit parler la même langue, avec la même idée de jeu et la même mentalité, on doit progresser dans le jeu et la mentalité. C’est un chemin, j’espère qu’on y arrivera le plus vite possible.
Nayef Aguerd et Hamed Junior Traoré aptes ou non face au PSG On verra demain et après-demain (pour Aguerd), on suit les protocoles médicaux nécessaires pour sa santé, c’est la priorité, et on verra. Traoré s’est blessé samedi contre Lorient (4-0) . En fait, il avait déjà une gêne avant. Il sera indisponible pour quelques semaines. Le match du Real comme base pour Paris Les bases sont là. Si on veut accélérer le parcours, on ne peut pas toujours changer sept ou huit joueurs à chaque fois. La base, la structure restera la même. Mais par exemple pour Kondogbia, trois matchs en huit ou neuf jours, je ne sais pas si c’est risqué. C’est un joueur important. Mais on a d’autres solutions, Angel Gomes, Vermeeren qui est jeune mais très fort, il faudra voir Paixao, comment il se sent, comment va Aubameyang, Aguerd on l’a dit, Emerson qui jouait son premier match en tant que titulaire avec nous contre le Real…
Comment faire pour que les joueurs se lâchent face au PSG Il faut le temps nécessaire pour que les nouveautés deviennent des habitudes, un mécanisme. Après, aucun joueur est obligé à faire ce qu’il ne veut pas faire. Avec le ballon, le choix dépend du joueur. Faire en sorte que 11 joueurs raisonnent de la même façon, ça ralentit le jeu au début et ça devient inné par la suite. Face à Aston Villa en préparation par exemple, avec Rabiot, Rowe, Medina qui jouait à son poste, on était plus naturels. Là, c’est vrai qu’on a reculé un peu dans ce registre. »
De Zerbi joue la carte de la lucidité. Il veut clairement monter une équipe capable de tenir tête au PSG, mais il ne tombe pas dans le piège des grandes déclarations. Dans son discours, on sent l’ambition, mais aussi la prudence : il parle de « chemin », de « mécanismes », comme pour rappeler que tout ça prend du temps. En gros, il fixe un cap sans faire de promesses qu’il ne peut pas encore tenir. Paris reste l’ogre, Marseille est encore en construction. Et lui, plutôt que de s’avancer, préfère préparer ses joueurs à bâtir une vraie identité de jeu. Pas de grandes tirades pour faire vibrer la galerie, mais une posture de bâtisseur patient. C’est un message simple : on veut rattraper le PSG, mais ça ne se fera pas du jour au lendemain.
Le PSG reste une énigme fascinante : même avec des absents et une préparation incomplète, il continue d’imposer sa loi. L’effectif parisien est tellement dense que les blessures ou les rotations ne semblent pas vraiment fragiliser l’édifice. C’est presque un paradoxe : là où d’autres clubs sombreraient avec des cadres en moins, Paris garde sa puissance, comme si son système absorbait tout. Pour l’OM et De Zerbi, c’est un casse-tête supplémentaire. Comment préparer un plan précis face à une équipe qui change de visages sans perdre de force ? La préparation tronquée côté parisien ne rassure personne, au contraire : c’est quand on croit le PSG vulnérable qu’il devient le plus dangereux.