Le Petit Lillois
·3. Dezember 2024
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Malgré son expulsion, Jean-Louis Gasset avait le sourire ce dimanche, fier de voir ses hommes batailler jusqu’au bout pour arracher un point au LOSC (2-2).
Lanterne rouge du championnat, le Montpellier HSC a déjoué les pronostics en neutralisant le LOSC (2-2) dans le cadre de la quatorzième journée de Ligue 1 McDonald’s. Les hommes de Jean-Louis Gasset ont égalisé par deux fois dans le temps additionnel, d’abord au cours du premier acte (Sylla, 45+2′) puis dans les dernières minutes de la rencontre (Nordin, 90+4′). Au coup de sifflet final, le technicien montpelliérain a souligné l’importance du point pris par ses hommes : « On a retrouvé la Paillade, entre le public, la révolte, l’injustice, on a voulu arracher un point. C’est petit, ce n’est pas beaucoup, on en a huit, mais face à un adversaire comme ça, qui est dans les dix meilleures équipes d’Europe, qui se permet de battre le Real, qui va gagner à l’Atlético ou qui tient une tête à la Juve, on savait que ce serait un match difficile et qu’il fallait se mettre en mode commando », se félicite-t-il.
Le technicien, successeur de Michel Der Zakarian dans l’Hérault, poursuit son analyse : « On a débuté timidement, en première mi-temps, on les a respectés, mais sans agressivité, avec un manque de bonne relance. Mais en deuxième mi-temps, on a fait un match de folie. Tout n’est pas extraordinaire, j’avoue, mais au bout du bout, on égalise et on prend un point. Je pense que dans le jeu, on n’a pas concédé beaucoup d’occasions, et que la plus belle occasion, c’est nous qui l’avons. C’est Tamari qui part du milieu, qui traverse, qui joue parfaitement en tombant le goal, en lui faisant une feinte de frappe, et qui met sur la barre parce qu’il y a un petit, je l’ai revu là, faux rebond avant, mais c’est la plus belle action du match et c’est l’occasion la plus nette », lance-t-il ainsi en conférence de presse d’après-match.
Un peu plus tard, alors qu’il s’apprêtait à filer, Arnaud Nordin était rattrapé par les médias locaux. Il nous expliquait alors son but, étape par étape : « Sur le but, ça va très vite. C’est sur un cafouillage. J’arrive à la contrôler de la poitrine et je termine. Au début, je célèbre, mais après il y a la VAR qui intervient et qui vérifie tout ce qu’il s’est passé, jusqu’à 30 minutes avant je pense (rire). Il pense qu’il y a main, puis qu’il y a hors-jeu. Je ne mets pas la main et il n’y a pas hors-jeu. Je suis très content d’avoir égaliser. On l’a joué jusqu’au bout. On y a cru et ça a bien marché. C’était un match compliqué. On le savait, mais Lille a eu beaucoup le ballon et on a défendu. On a essayé de jouer en contre-attaque », a-t-il confié ce dimanche, dans les entrailles du Stade de la Mosson.