« On jette le match », « le rêve » de Vito Mannone « prend fin » après LOSC – USL Dunkerque | OneFootball

Auteur d’une nouvelle grande performance dans les cages ce mardi, lors de l’élimination du LOSC (1-1, 4-5 t.a.b) en huitièmes de finale de Coupe de France, Vito Mannone a vu l’un de ses rêves se briser.

La Coupe de France était la compétition de Vito Mannone (36 ans), deuxième homme dans la hiérarchie des gardiens du côté du LOSC, et cette belle aventure s’arrête prématurément. Les Dogues ont été surpris à domicile par l’USL Dunkerque, écurie à la lutte pour sa promotion dans l’élite à l’issue de la saison 2024-2025. Héroïque au cours de la séance des tirs au but avec deux tentatives repoussées, le portier italien avait un masque au coup de sifflet final : « On est déçu, lâchait-il dès son arrivée en zone mixte. Le stade, les joueurs, le staff… On pensait que l’on pouvait passer. Il faut que l’on analyse le match parce qu’on a dominé, on a eu beaucoup d’occasions… On n’a pas marqué beaucoup de buts et c’est un peu notre problème. Et encore une fois, on lâche un peu lors des 2-3 dernières minutes. Parfois, dans le football ça passe, et parfois non », accusait-il ainsi le coup.

Le gardien poursuivait, prêt à remobiliser le groupe malgré la déception. L’Italien est un homme d’expérience et si lui craque, qui pourra encore épauler les éléments les plus jeunes : « Des fois ça passe, parfois non. Il faut lever la tête, analyser le match. Je pense que nous devons regarder toutes les occasions que nous avons eues. Nous n’aurions jamais dû aller jusqu’aux tirs au but. C’est ça qui fait mal. C’est un rêve qui prend fin. Mais on est dans une saison qui est longue et il y a un autre match dès ce week-end. On fait une grande saison jusqu’à maintenant. Il faut lever la tête, travailler et pousser pour le reste », insistait-il.

Le scénario de la rencontre était invraisemblable. Des occasions manquées à la pelle donc, et un but concédé à la dernière seconde. Comme à Marseille lors du tour précédent, le LOSC craquait au pire des moments (90+6′). Pour autant, en connaissance de cause, l’espoir n’était pas perdu et Vito Mannone était prêt à faire le chaud : « On a déjà vécu cette expérience à Marseille et, au Vélodrome, il n’y a pas d’endroit plus difficile pour le vivre. Comme la dernière fois, j’ai pris la parole. J’ai dit à tout le monde que ça allait passer. Il suffit juste d’être précis sur nos tentatives parce que je savais que je pouvais faire quelque chose pour l’équipe, lâchait-il, avant d’être plus cru. Un peu comme le match que l’on fait, on mène 3-0 pendant la séance et après, on jette… », s’agaçait-il après deux tirs repoussés et les manqués de Hakon Haraldsson, Benjamin André et Alexsandro.

Venait ensuite le mot de la fin : « De la suffisance ? Non, je ne pense pas. Nous avons bien commencé le match et nous sommes restés dedans. Malheureusement, nous n’avons pas réussi à marquer toutes les occasions que nous nous sommes créées. On a marqué dix buts la semaine dernière… J’ai félicité l’autre équipe, l’autre gardien qui a fait un grand match. Parfois, il faut dire bravo aux adversaires et à l’autre gardien. Il a fait un grand match. Ils ont mérité ce qu’ils sont venus chercher. C’est nous qui avons jeté le match et les tirs au but », concluait-il, sur le même ton, avant qu’il ne s’enfonce dans les entrailles de la Decathlon Arena – Stade Pierre Mauroy.