"On n’est pas les favoris" : Luis Castro (Dunkerque) minimise la pression avant le premier match de play-off face à Guingamp | OneFootball

Avant le barrage face à Guingamp, Luis Castro (Dunkerque) s'est présenté en conférence de presse.

Ils ont déjà fait mentir les pronostics une saison entière. Et mercredi soir, les Dunkerquois auront une nouvelle occasion de bousculer l’ordre établi. L’USLD accueille Guingamp dans le cadre du premier play-off de Ligue 2, avec un objectif immense : se rapprocher d’une montée historique en Ligue 1, un palier que le club maritime n’a jamais atteint. "On n’est pas les favoris, mais sur 90 minutes, on est capables de beaucoup", a martelé l’entraîneur Luis Castro devant la presse. Une phrase qui résume bien l’état d’esprit d’un groupe qui s’est forgé une vraie crédibilité cette saison, entre un parcours bluffant en championnat et une demi-finale de Coupe de France. Mais malgré tout cela, pas un joueur dans le onze type de la saison, pas une nomination pour son entraîneur. "C’est pas mal qu’avec beaucoup de mauvais joueurs, on ait fait une demi-finale contre Paris, mené 2-0, et qu’on soit quatrièmes…", ironise-t-il.

L’adversaire, Guingamp, ne vient pas en outsider. Le club breton a l’expérience des grands rendez-vous, une histoire récente en Ligue 1 et même en Coupe d’Europe, ce que n’a jamais connu l’USLD, relève Castros. Mais cette saison, sur les deux confrontations, Dunkerque n’a jamais perdu : 1-1 à l’aller, 3-1 au retour à Marcel-Tribut. Jacques Siwe (11 buts) sera l’un des hommes à surveiller côté guingampais, tout comme Rayan Ghrieb, ancien Dunkerquois, qui reste sur cinq buts en cinq matchs. Pour Luis Castro, pas question toutefois de tomber dans une lecture trop individuelle du danger. "Ghrieb est un bon joueur, mais Guingamp en a beaucoup. Je ne regarde pas un joueur, je regarde une équipe."

Des regrets sur le format

Le format des play-offs, lui, ne fait pas que des heureux. "Je pense que le minimum serait de donner plus de temps entre les matchs. Quand Lens avait fini 5e en 2019, ils sont arrivés cuits face à Dijon, qui était frais. Là, c’est pareil. Mais c’est la règle, on fera avec." Malgré une fin de saison éprouvante et l'énergie laissée en Coupe, Castro refuse l’excuse. "La clé, ce n’est pas la fraîcheur, c’est de croire que c’est possible." L’arrivée de l’actionnaire Amissos a permis au club de se structurer, mais le coach portugais rappelle à quel point Dunkerque part de loin. "Nous sommes avec des équipes qui ont une grande histoire, des budgets et des infrastructures que nous n’avons pas encore." Le vainqueur de ce play-off 1 enchaînera dès samedi avec un déplacement à Metz pour le play-off 2. Le rescapé de ce second duel affrontera ensuite le 16e de Ligue 1 dans un barrage aller-retour prévu les jeudi 22 et dimanche 25 mai. En somme : quatre matchs en onze jours pour décrocher le Graal. Dunkerque n’a jamais été aussi près du sommet. Mais il lui reste encore une montagne à gravir.

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