OnzeMondial
·27. November 2025
« Pas de geste discriminatoire ou raciste », Dönnum épargné, la commission s'explique

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Hier soir, la commission de discipline de la LFP a rendu un verdict pour le moins clément concernant l'affaire Aron Dönnum.
Aron Dönnum, joueur de Toulouse, a été suspendu deux matches par la commission de discipline de la LFP après son geste envers Simon Ebonog lors du match Toulouse-Havre du 2 novembre. La commission n’a pas retenu le caractère raciste du geste, mais l’a qualifié de « comportement blessant », conformément à l’article 5 du règlement disciplinaire, qui prévoit une suspension de deux rencontres.
« La commission n'a pas jugé qu'il s'agissait d'un geste discriminatoire ou raciste. Pour autant, elle a considéré qu'il était blessant et a donc sanctionné le joueur concerné de deux matches de suspension. Le sujet du racisme est trop grave pour qu'il soit pris à la légère, c'est pourquoi nous avons d'abord demandé une instruction afin d'aller au bout des choses. Mais au bout du compte, on n'a pas acquis avec certitude et de manière objective que cette attitude était de nature discriminatoire. Cela reste toutefois un geste blessant qui n'a rien à faire sur un terrain de football de la part d'un joueur professionnel. C'est pour cela qu'il est sanctionné », explique Sébastien Deneux dans les colonnes de l'Equipe.
La commission a été saisie notamment par le Conseil national de l’éthique. L’arbitre Jérémy Stinat avait initialement omis de mentionner l’incident dans son premier rapport, mais l’a précisé dans un second, tout comme le délégué du match, qui a signalé le geste dès la pelouse.
Le club toulousain s’était déplacé à Paris pour l’audition, accompagné de l’avocat M° Olivier Martin et du président Olivier Cloarec, regrettant l’absence de la majorité des représentants havrais. « On a été écoutés, il faut maintenant que l'on soit entendus », témoignait M° Martin. Après une heure d’audition, la commission a confirmé la suspension de deux matches pour « comportement blessant », sans appliquer la peine plus lourde de l’article 9, qui concerne le « comportement discriminatoire/raciste » et aurait entraîné environ dix matches de suspension.
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