PSG : Donnarumma au supplice en Italie, Hakimi a illuminé le Maroc ! | OneFootball

Fortunes diverses pour les deux stars du PSG hier soir. Alors que Donnarumma a vécu une soirée d'enfer avec l'Italie, Achraf Hakimi a encore montré sa forme éblouissante sous les couleurs du Maroc.

Vendredi soir cauchemardesque pour Gianluigi Donnarumma avec l’Italie, et soirée triomphale pour Achraf Hakimi sous les couleurs du Maroc : les deux stars du PSG ont vécu des fortunes diamétralement opposées avec leurs sélections.

En Italie, une débâcle qui fait mal

À Oslo, la Nazionale de Luciano Spalletti a sombré face à la Norvège (3-0) pour son entrée dans les qualifications du Mondial 2026. Une humiliation cuisante. Donnarumma, capitaine et tout juste auréolé de la Ligue des champions avec Paris, a vécu une soirée d’enfer.

Le portier n’a rien pu faire face au réalisme d’Haaland et ses coéquipiers. Et il n’a pas fui ses responsabilités. « Je n’ai aucune explication. Ce genre de match n’est pas acceptable. On doit tous faire un mea culpa, un à un », a lâché le portier après la rencontre.

L’ancien international Daniele Adani, au commentaire pour la Rai, n’a pas mâché ses mots. « C'était une leçon de football. Jamais je n’aurais pensé assister à un tel match et un tel score en une mi-temps. » L’Italie a coulé sans réaction, avec des tifosi désabusés allant jusqu’à lancer des « Vous nous cassez les c****** »* au coup de sifflet final.

Luciano Spalletti a lui tenté de rester debout dans la tempête. « Le spectre d’un nouveau Mondial manqué ? C’est une réalité. Mais on doit l’affronter. Je fais confiance à ce groupe. » Un optimisme mis à mal par les médias transalpins : « Une honte » (Gazzetta), « un désastre » (Tuttosport), « un cauchemar » (Corriere). Le sentiment dominant : un gouffre qui s’ouvre de nouveau devant la Nazionale.

Hakimi, lui, brille avec le Maroc

À Fès, face à la Tunisie en amical, Achraf Hakimi a lui offert la victoire (2-0) aux Lions de l’Atlas d’un but décisif à la 80e minute, six jours après sa victoire en Ligue des champions. Sur un corner de Ben Seghir, le latéral parisien a repris du genou pour ouvrir le score, après avoir déjà multiplié les offensives : retourné acrobatique, centre pour En-Nesyri, coup franc claqué par Dahmen… Puis El Kaabi a scellé le succès dans les arrêts de jeu.

Ce succès apaise les critiques envers Walid Regragui, dans une rencontre où le Maroc, sans briller, a su faire la différence. Hakimi, une fois de plus, a été le détonateur. À sept mois de la CAN à domicile, les Lions de l’Atlas peuvent compter sur leur joyau. Un talent que certains n'hésitent d'ailleurs pas à mettre dans la course pour le Ballon d'Or. Difficile de leur donner tort.

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