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·7. November 2024
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Le Paris Saint-Germain a perdu 1-2 face à l’Atlético de Madrid (résumé vidéo PSG/Atlético de Madrid) ce mercredi au Parc des Princes dans le cadre de la 4e journée de la phase de ligue de la Ligue des Champions 2024-2025. Après ce match, l’entraîneur parisien Luis Enrique s’est exprimé en conférence de presse. L’Espagnol a affiché sa frustration et celle de ses joueurs au terme d’un résultat qu’il juge » inexplicable ».
Le PSG est 25e du classement de cette phase de Ligue des Champions, avec le calendrier à venir est-ce que vous considérez la qualification de votre équipe en danger ?
«Sans aucun doute.»
Comment vous expliquez ce manque d’efficacité face au but une nouvelle fois ?
«Véritablement, il faudrait que je revoie le match en profondeur pour répondre. Mais c’est inexplicable ce qui nous est arrivé durant ces trois matchs de Champions League. Les trois matchs que nous avons joués à domicile. Le mot qui les définit le mieux est inexplicable, mais ça pourrait être aussi injuste.»
Est-ce que ces trois matchs de Ligue des Champions, avec toutes ces occasions créées, ça peut modifier votre philosophie sur le poste de numéro 9 ?
«À dire vrai le responsable de la création de 50 occasions de buts en trois matchs c’est l’équipe et le responsable de ces défaites c’est l’entraîneur. Si nous n’obtenons pas ces résultats c’est ma faute. Sans aucun doute.
Maintenant je vais faire ce que je considère le mieux pour mon équipe, pour qu’elle continue de créer des occasions de buts, continue d’être meilleure que l’adversaire, mais c’est inexplicable.
Comment expliquer cette série de trois matchs en Champions League où nous avons été aussi supérieurs à l’adversaire et de seulement avoir quatre buts à la fin. Cela ressemble à une mauvaise blague. Aujourd’hui je me sens vraiment très mal et c’est la même chose pour mes joueurs.
Demain il faudra analyser le match, avec la tête froide et se relever après tout ça. C’est difficile mais jusqu’à la fin nous essayerons. Mais aujourd’hui, c’était invraisemblable de voir comment nous avons encaissé ces buts. Nous avons besoin de 20 occasions claires pour marquer et l’adversaire éternue et il marque. C’est la même dynamique à chaque fois. Il faut l’accepter et se relever.»
Dans quel état émotionnel êtes-vous ? Vous êtes l’équipe qui encaisse le moins d’occasions de buts de la Ligue des Champions, vous êtes là deuxième équipe qui en crée le plus, est-ce que ce n’est pas le manque d’un attaquant ?
«Apporte le moi, si tu l’as ce joueur. D’où je le sors cet attaquant ? Ce sont les stats de la Ligue des Champions et à partir de là je suis fidèle à mes idées. Le jour où j’échouerais dans le football ce sera avec mes idées, pas celles d’un journaliste ou d’un autre entraîneur. Ce sont ces idées qui m’ont conduit jusqu’ici et ce sont ces idées que je continuerai de suivre.
Je n’ai aucun doute sur le fait que nous soyons sur le bon chemin dans une série qui est invraisemblable et probablement inédite. Mais elle est réelle, le football ne récompense pas les occasions de buts, il récompense les buts. Et ça c’est sûr qu’on en est conscient et qu’on a besoin de l’améliorer. Moi en premier.»
Vos joueurs ont pris souvent les mauvaises décisions dans le dernier geste et ont été attentistes en défense, est-ce que c’est ça l’explication de la défaite ce soir ?
«Non vraiment le but est une blague de mauvais goût, ils ne s’approchaient jamais de notre surface de réparation et là ils marquent. Évidemment c’est une dynamique qui fait mal. Je ne peux que parler merveilleusement de mes joueurs.
Avec toutes les complications qu’il y a eu au fil du match, avec ce but qui nous a fait du mal et surtout un but où l’adversaire n’a rien fait, mais encore une fois il faut l’accepter. Je répète, c’est le football.
La foi en mes joueurs, en l’équipe est inébranlable, mais malheureusement il y avait ce second but qui attendait et qui nous met dans une situation encore plus difficile. Un point de moins que ce que nous pensions obtenir, mais je le répète il reste quatre matchs et jusqu’à la fin nous allons travailler. Si on se qualifie très bien, sinon les mesures qui doivent être prises seront prises il n’y a aucun doute là-dessus.»
«Je ne suis pas dans le monde du football en aillant peur, donc j’irai de l’avant jusqu’à la dernière minute et le jour où ne pourra plus aller plus loin on s’arrêtera. Mais je le répète j’ai une foi inébranlable en mes joueurs.
Dans le Parc des Princes personne ne rend les armes, ils chantent jusqu’à la fin. Et nous jusqu’à la dernière minute nous essayerons. Mais dans la série où nous nous trouvons actuellement je ne peux pas vous garantir une qualification. Les chiffres sont là et ils rendent compte de notre situation.»
Pourquoi avoir décidé de donner du temps de jeu à Kolo Muani ce soir ?
«En raison de la situation du match. Je voyais l’Atlético regroupé derrière et chaque équipe utilise ses arguments. Ils ont maintenu cette ligne de 5 jusqu’à la fin et nous devions essayer d’avoir un profil plus offensif.
Malheureusement, il n’a pas pu concrétiser mais j’ai aimé son attitude, c’est un joueur de très haut niveau, je n’ai aucun doute là-dessus. Mais il faut plus d’un joueur pour changer ce genre de dynamique, je te le garantis.»
Est-ce qu’il peut y avoir un aspect psychologique pour les joueurs devant le but ?
«C’est pareil quand t’encaisse un but injuste. C’est pour ça que j’essaye toujours de dire l’inverse de ce que vous dites car vous voyez toujours les choses négatives et c’est logique c’est votre travail. Mais la bien sûr que ça affecte les gens, énormément.
L’entourage, les supporters, les joueurs, l’entraîneur. Bien sûr que ça nous affecte. Mais tant que j’aurai de l’énergie je dirai l’inverse de ce que vous dites pour protéger mon équipe, mon club et mes joueurs.»
Certains diront que c’est une défaite logique, quand on se crée autant d’occasions sans marquer, et quand on est un entraîneur comme vous avec autant d’expérience, que dit-on à ces jeunes joueurs pour les maintenir au haut niveau ?
«Je ne parle jamais avec les joueurs à la fin du match. Je ne me réunis pas avec l’équipe car il n’y plus rien à arranger à ce moment-là. C’est trop tard. Il faut calmer à ce moment-là, baisser le niveau d’énergie négative.
Mais demain nous parlerons. Nous verrons ce que nous pouvons améliorer et nous allons préparer ces matchs de Ligue des Champions comme 4 finales, car c’est ce dont il s’agit.»
Quelles sont les chances pour que le PSG ne se qualifie pas pour la suite de la Ligue des Champions ?
«Je ne sais pas. Depuis le début cette compétition a démarré d’une manière étrange avec un tirage anormal pour une équipe du chapeau un. Ce qui est sûr c’est que nous aurions dû gagner nos trois matchs à domicile et les gagner facilement. Donc si la dynamique est comme cela ça va être difficile.»