Calciomio
·9. September 2025
« Quelqu’un là-haut nous a voulu du bien », Gattuso mystique après Israël-Italie

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Comme le raconte la Gazzetta dello Sport, Rino Gattuso est ressorti presque sans voix de la victoire insensée de l’Italie contre Israël (5-4). Exténué par les émotions d’un match fou, le sélectionneur n’a pas caché son soulagement, mais aussi ses inquiétudes. « Ainsi, c’est à en mourir… », a-t-il soufflé après le coup de sifflet final, entre satisfaction pour la victoire et agacement face aux errements défensifs.
En deux rencontres de qualifications (Estonie et Israël), les Azzurri ont inscrit dix buts. Une efficacité offensive incarnée par le duo Kean–Retegui, véritable révélation. « Ils ont montré une énergie et une agressivité incroyables, a expliqué Gattuso. Ils ont travaillé en possession comme à la récupération. Face à Israël, ils ont encore mieux joué que contre l’Estonie. S’ils restent dans cet état de forme, ils relient les lignes, attaquent la profondeur et défendent aussi. Dans le football moderne, aligner deux attaquants n’est pas courant, mais nous, nous les gardons précieusement. » Raspadori, encore décisif en sortie de banc, complète cette richesse offensive qui redonne de l’enthousiasme.
Le revers de la médaille se situe derrière : trop de failles, trop de buts concédés. « Nous avons été trop fragiles et donné des buts absurdes, admet Gattuso. Il faut sentir le danger, doubler la marquage, fermer les côtés. Au lieu de cela, nous avons offert trop d’espaces. » Le technicien a rappelé ses propres souvenirs douloureux, la finale de Ligue des champions 2005 perdue par Milan face à Liverpool après avoir mené 3-0 : « Quand tu mènes 4-2, tu dois contrôler, rester compact. »
Pour Gattuso, la responsabilité est claire : « C’est mon problème, pas celui des joueurs. Ils ont tout donné ces huit derniers jours, et je les ai remerciés dans le vestiaire. Mais il faut trouver des solutions. Je ne me sens pas de défendre en un contre un sur tout le terrain. Mieux vaut travailler par lignes ou de façon mixte. Avec un peu d’expérience et de malice, nous progresserons. » Malgré les sueurs froides, Gattuso retient le positif : la mentalité, le cœur et la capacité de réaction de ses joueurs. « Quelqu’un là-haut nous a voulu du bien », a-t-il souri.