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·19. November 2024
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A l’issue du premier trimestre de compétition, l’heure est venue de faire un premier bilan du mercato estival du RC Lens. Entre bonnes pioches, profils sujets à débat et joueurs qui doivent encore démontrer, découvrez notre analyse de la situation.
A défaut de recrue faisant totalement l’unanimité, en ayant par exemple acquis le statut de titulaire indiscutable, trois renforts estivaux suscitent un réel enthousiasme. A commencer par Hamzat Ojediran. Joker de luxe, le très tonique milieu de terrain de 21 ans avait fait sensation à Monaco, amenant à lui seul une énergie nouvelle à son équipe. L’ancien joueur de Debrecen a remis ça contre Nantes avec, à la clé, son tout premier but avec les Sang et Or. Entre les deux, il y a eu une blessure aux ischios et la confirmation que son engagement méritait parfois d’être canalisé. Quoi qu’il en soit, son profil risque de faire un bien fou sur la durée d’une saison. De quoi lui rêver un destin à la Neil El Aynaoui ou Abdukodir Khusanov ?
Après des débuts en fanfare, en étant décisif dès sa première titularisation contre Brest, Anass Zaroury est un peu rentré dans le rang. Aussi à l’aise soit-il techniquement, ce qui peut parfois manquer à certains de ses coéquipiers, le numéro 21 du Racing doit désormais se faire force pour répondre à l’intensité de la Ligue 1. Jusqu’ici, ses flashs ne font pas oublier un niveau moyen en deçà des attentes. La faute à un retard pris durant la préparation estivale ? L’avenir nous le dira.
A l’inverse, M’Bala Nzola a connu une trajectoire plutôt ascendante depuis son arrivée au club. Totalement à court de rythme, il a d’abord été spectateur, exception faite du match retour de Conférence League contre le Panathinaikos, avant d’obtenir progressivement du temps de jeu. Titulaire depuis un peu plus d’un mois, l’international angolais apporte une précieuse dimension athlétique. Joueur au service du collectif, il doit désormais gagner en efficacité pour être récompensé de ses efforts.
Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport
Alors que Kevin Danso a manqué plus d’un mois de compétition, que Jonathan Gradit et Facundo Medina n’ont pas non plus été disponibles de manière constante, Malang Sarr a bouclé le premier trimestre avec simplement quatre matches joués (2 titularisations) et tout juste 200 minutes disputées (205). En dépit de son pedigree, l’ancien joueur de Chelsea a tout simplement été supplanté par l’irrésistible montée en puissance d’Abdukodir Khusanov. Et quand Will Still a fait appel à lui, le gaucher n’a vraiment été à la hauteur, que ce soit à Athènes ou contre Strasbourg. Dès lors, difficile pour lui de prétendre à mieux qu’à un statut de cinquième défenseur central.
Recruté pour être la nouvelle doublure de Brice Samba, Hervé Koffi n’a pas encore eu l’occasion de démontrer sa valeur. En toute logique, l’international burkinabé sera sur le pont fin décembre avec l’entrée en lice du RC Lens en Coupe de France. De son côté, Denis Petric va sans doute se contenter du rôle de partenaire d’entraînement. Un statut qui colle également à la peau de Sidi Bane. Alors que son recrutement était ficelé dès le printemps dernier, le jeune défenseur central continue de prendre son mal en patience, après que des lenteurs administratives aient retardé son arrivée en France. Quant à Martin Satriano, une rupture du ligament croisé a sans doute eu raison de sa saison.
Romain PECHON
Crédits photo : Maxime Le Pihif/Icon Sport