RC Lens : « Ils ont menacé et pris le joueur en otage », Jean-Louis Leca livre sa vérité sur l’imbroglio Lassine Sinayoko | OneFootball

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·2. September 2025

RC Lens : « Ils ont menacé et pris le joueur en otage », Jean-Louis Leca livre sa vérité sur l’imbroglio Lassine Sinayoko

Artikelbild:RC Lens : « Ils ont menacé et pris le joueur en otage », Jean-Louis Leca livre sa vérité sur l’imbroglio Lassine Sinayoko

Au lendemain de la fermeture du marché des transferts, Jean-Louis Leca est intervenu dans l’émission Rothen s’enflamme sur RMC. Et le directeur sportif du RC Lens est notamment revenu en détails sur le très médiatique et nébuleux dossier Lassine Sinayoko.

Un dossier éminemment complexe

« On cherchait un attaquant, forcément, et le petit (Lassine Sinayoko) faisait partie des listes. On s’est penchés dessus, on a vu qu’il y avait une liste qui était sur le joueur, et derrière ça, on a vu qu’il y avait des problématiques. Pour frustrer personne et décevoir personne, je vais prendre ma voiture et je vais me déplacer. Je me suis déplacé, j’ai demandé un rendez-vous au dirigeant auxerrois, et j’ai demandé plus tard si mon entraîneur pouvait parler au joueur. On a fait les choses dans les règles, parce qu’Auxerre avait attaqué Nice, soi-disant, parce que les choses n’étaient pas faites dans les règles. On a fait les choses différemment, et on s’est déplacés, on n’a même pas fait ça par téléphone. »


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Un accord oral après un rendez-vous de trois heures

« J’ai été manger avec le directeur sportif et le président à Auxerre, ça a duré trois heures. On a fait une négociation de trois heures à table, qui s’est très bien passée. On s’est levés au bout de trois heures, on s’est serré la main, on s’est dit, il y avait trois conditions, c’était forcément le prix, ils étaient contents vu qu’ils avaient validé le joueur. La deuxième condition, c’était qu’il puisse jouer, parce qu’il me montrait une capture d’écran, que le matin le coach avait fait une déclaration en disant, ce n’est pas possible, il faut qu’il joue avec nous, parce que regarde, même le coach a fait la déclaration qu’il sera là à Nice. Et la troisième condition, moi je voulais que ce soit écrit, que ce soit acté, qu’il n’y ait aucun problème.

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Daniel Derajinski/Icon Sport

J’ai serré la main à des gens qui m’ont regardé dans les yeux, et qui m’ont dit, on est des hommes ici à Auxerre, apparemment ce n’était pas des hommes.Jean-Louis Leca, directeur sportif du RC Lens

On s’est serré la main, je leur ai dit une parole, on est des hommes, et j’espère qu’on restera des hommes. J’ai serré la main à des gens qui m’ont regardé dans les yeux, et qui m’ont dit : on est des hommes ici à Auxerre, apparemment ce n’était pas des hommes. Et puis ils ont écrit le draft, ils nous ont envoyé un draft, avec une visite médicale prévue. Il avait l’autorisation de voyager le 24 après le match. Le dimanche, en partant au Havre sur la route, ça a été des discussions au téléphone, avec des gens qui ne savaient plus où se mettre, mais tu comprends, mais ceci, mais cela, mais non, mais c’est la faute des agents. Ce sont des gens qui n’ont simplement pas respecté leurs paroles, et qui ne sont simplement pas des hommes. Je leur ai dit ma façon de penser. »

Lassine Sinayoko était partant pour le RC Lens

« J’ai fait un rendez-vous au McDonald’s à Auxerre, avec le joueur qui était ok. Il avait fait ses adieux le soir du match à Nice. Le dimanche, le joueur était sur Paris, avec son agent pour venir chez nous, et quand ils ont fait ce coup bas, je dirais, pour être poli, ils se sont empressés de nous envoyer un mail à 15 heures, en disant qu’on interdit le joueur de voyager, et puis ils ont menacé le joueur, en lui disant que s’il voyageait, il y aurait des choses intentées contre lui, contre le club. Le petit voulait venir, il ne savait plus où se mettre. Ils l’ont pris en otage un petit peu. Nous, quand on a vu ça, on dit stop, on sort du dossier et on ne traite plus avec des gens comme ça. Le joueur est un bon gamin, si on m’avait fait ça, ça se serait passé différemment. Des clubs agissent très mal, ce n’est pas mon éducation. »

Crédits photo : Hugo Pfeiffer/Icon Sport

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