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·16. August 2025

RC Lens – OL : Sarr déchainé, Baidoo dépassé : les notes du match

Plombé par un manque de poids offensif et pas aidé par un côté droit en grande difficulté sur le plan défensif, le RC Lens a dû rendre les armes face à l’OL (0-1), ce samedi. De 3 à 7, découvrez nos notes après cette rencontre de la première journée de Ligue 1.

L’homme du match

Si fébrile la saison dernière, Malang Sarr (7) a cette fois-ci été monstrueux face à l’OL. Souvent bien placé, tranchant dans ses interventions et parvenant même à retrouver une certaine pointe de vitesse pour assurer une bonne gestion de la profondeur, l’ancien Niçois a sans doute livré son meilleur match sous la tunique artésienne. En seconde période, avec moins de travail défensif à faire, il est également apparu comme un leader de par son comportement pour maintenir le bon positionnement du bloc équipe. Rassurant.

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Les satisfactions

Il ne peut rien sur le but encaissé, où Georges Mikautadze l’ajuste à bout portant. Pour le reste, Robin Risser (6) a fait preuve de sérieux pour sa première apparition en Ligue 1. Outre deux beaux arrêts devant Corentin Tolisso (14′) et Malick Fofana (75′), il a également mis en exergue ses qualités à la relance permettant ainsi de déjouer le pressing rhodanien en début de match. Tout ça en affichant beaucoup de sérénité voire même de la maturité dans ses choix, du haut de ses 20 ans.

Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport

S’il n’a pas eu l’efficacité espérée, notamment sur cette reprise de volée frôlant de peu le cadre (21′), Deiver Machado (6) a encore été l’un des Lensois les plus remuants sur ce match. Constamment disponible, il a su s’enfoncer dans les espaces disponibles quitte à se retrouver parfois au coeur de la surface de réparation à la réception des centres. Dans le jeu combiné, sa relation avec Matthieu Udol (6) s’avère extrêmement prometteuse. Remplacé par Anthony Bermont (76′) qui a apporté du dynamisme, dans la lignée de sa bonne préparation estivale.

Les déceptions

Piégé par le déplacement de Corentin Tolisso, qui le fixe et crée ainsi le décalage sur l’unique but de la rencontre, Samson Baidoo (3) a donné le sentiment d’être perdu par instant. Dans ce rôle de défenseur central excentré, l’Autrichien a souvent été à contre-courant, sortant quand il devait rester en couverture et inversement. De quoi expliquer son temps de retard qui l’amène notamment à récolter un carton jaune. Et s’il avait un client dans sa zone, en l’occurrence Malick Fofana, sa gestion de la profondeur a également laissé à désirer. Avec le ballon, son apport fut pour le moins neutre.

Johnny Fidelin/Icon Sport

Certains retiendront ses deux percussions en seconde période, dont une où il a le tort de ne pas faire preuve d’altruisme. D’autres verront surtout son incapacité à peser sur la rencontre. Passé à côté de son sujet en première période, avec notamment une perte de balle qui a bien failli être fatale (10′), Andy Diouf (4) a été beaucoup trop brouillon avec le ballon. En phase défensive, son dilettantisme n’a pas aidé les Lensois à gérer les bons déplacements de Corentin Tolisso entre les lignes. Avait-il la tête ailleurs en raison de l’intérêt qu’il suscite ou manquait-il simplement de rythme après une préparation estivale commencée sur le tard ? L’avenir nous le dira.

S’il n’a pas ménagé ses efforts, Ruben Aguilar (4) a énormément souffert défensivement. En première mi-temps, l’OL a souvent insisté dans son dos, constatant ses difficultés à tenir Malick Fofana au duel, que ce dernier soit lancé dans la profondeur ou non. Mal positionné sur le but, restant trop excentré, il n’a jamais pu faire son retard. Offensivement, il avait bien démarré avec des appels intéressants et surtout une ouverture parfaite pour Wesley Saïd (10′) avant de progressivement s’éteindre.

Romain PECHON