Real Madrid-Arsenal : Pour continuer à rêver | OneFootball

Une semaine après avoir vécu une soirée aux allures de conte de fées, les Gunners se déplacent cette fois dans l’antre de Santiago Bernabéu pour ce quart de finale retour de la Ligue des Champions. Véritable bouffée d’oxygène pour le club et ses supporters cette saison, la “coupe aux grandes oreilles” fait certes rêver, mais reste le seul titre possible à glaner pour les hommes d’Arteta.

Ne pas se relâcher

Après avoir été sèchement battus lors de la première manche, nul doute que les Merengues vont être remontés, habitués à ce genre de scénarios par le passé (2016 contre Wolfsburg, 2022 contre le PSG et Manchester City). Le Real est moins souverain cette saison, mais son effectif composé de joueurs d’expérience et d’une pluie de stars reste capable de se sublimer dans un Bernabéu mis en condition, avec son toit rétractable fermé pour le match.

Hors de question pour les Gunners de se laisser prendre par le jeu et la pression médiatique autour de la rencontre. Sur les éléments-clés à avoir pour ce match, Arteta a indiqué que « l’état d’esprit est de gagner, d’être dominateurs, déterminés afin d’avoir la conviction que nous pouvons être meilleurs qu’eux et remporter ce match. » Et les signaux sont au vert au moment d’aborder cette rencontre retour.

Le Real sera une nouvelle fois privé de quelques cadres, notamment en défense. Si les blessures de Carvajal et Militao sont connues de longue date, l’incertitude demeure autour de Mendy, qui a repris en douceur hier alors que Camavinga est suspendu.

En coulisses, l’ambiance n’était pas au beau fixe ces dernières semaines, avec trois défaites sur les quatre derniers matchs, qui plus est contre certains adversaires qui jouaient le maintien. Des tensions auraient d’ailleurs éclaté à l’entraînement entre Rudiger et Bellingham, avant que ces derniers soient séparés, ce qui laisse à penser que le club le plus titré de l’histoire de la compétition est lui aussi capable de tanguer.

Enfin, la dernière fois que les Gunners ont encaissé plus de deux buts à l’extérieur toutes compétitions confondues, c’était à Luton en décembre 2023. Une statistique impressionnante pour la meilleure défense d’Angleterre depuis deux saisons, et 2ème défense en LDC cette saison derrière l’Inter, qui a pourtant affronté des équipes de haut niveau entre-temps.

Vers une reconduction du duo Saliba-Kiwior ?

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Depuis l’arrivée d’Arteta, le « process » mis en place devait remettre Arsenal tout en haut de l’échiquier anglais (et européen ?). Sur le plan national, le club a connu une nette amélioration sur le plan sportif, mais bute encore et toujours sur la dernière marche à gravir pour s’offrir le Graal. Pour ce qui est la seule participation à une campagne de LDC, cette dernière s’est soldée par une élimination en quart de finale contre le Bayern l’an passé, performance qui n’avait plus été atteinte depuis la saison 2009-2010. De quoi espérer pour les supporters des Gunners, dont le technicien s’attarde sur les moindres détails, ayant consulté son mentor Guardiola, régulièrement opposé au Real ces dernières années pour obtenir quelques conseils précieux.

Une qualification en demi-finale serait extrêmement bien venue, 16 ans après la précédente (élimination face à United) pour montrer à l’Europe entière qu’Arsenal n’est pas qu’un club développant un jeu attractif, mais incapable de gagner un titre majeur, comme certains semblent vouloir le croire. Interrogé sur la capacité de son équipe à remporter ce trophée, Arteta a déclaré : « Dans la tête des joueurs, nous leur avons répété au cours des 72 dernières heures que nous étions à un niveau très proche (de celui du Real ndlr), c’est plus puissant que tout. »

Le boss devra toutefois faire sans Jorginho, touché aux cotes face à Brentford et qui devrait manquer plusieurs semaines de compétition. Partey et White seront quant à eux bel et bien sur la feuille de match.

Poursuivre la série d’invincibilité face à un club que de nombreux observateurs qualifient comme étant le plus grand du monde, tel est le défi proposé aux Gunners, qui peuvent avoir rendez-vous avec l’histoire et imiter le parcours de leurs aînés de 2006.

COYG !

Nicolas Y.