Real Madrid – FC Barcelone : les trois choses à savoir sur les Catalans avant le Clásico | OneFootball

Entre les blessures, l’irrégularité et les provocations de Lamine Yamal, le FC Barcelone semble fragilisé avant d’affronter un Real Madrid en totale confiance. Voici les trois choses à savoir sur le Barça avant ce choc tant attendu.

Un FC Barcelone décimé par les blessures

À 24h du Clásico, Hansi Flick devra composer avec une véritable hécatombe. Déjà privé de Raphinha et Robert Lewandowski, blessés, le Barça pourrait également devoir se passer de plusieurs titulaires habituels. Le Brésilien, touché à l’ischio-jambier droit il y a un mois, a ressenti de nouvelles douleurs à l’entraînement. Selon AS, il aurait rechuté, repoussant son retour d’au moins quatre semaines. Lewandowski, quant à lui, manquera encore plusieurs rencontres après une blessure musculaire contractée mi-octobre.

Et la liste ne s’arrête pas là. Jules Koundé, Christensen et Frenkie De Jong ont manqué plusieurs séances d’entraînement à cause d’une gastroentérite, tout comme le gardien remplaçant Iñaki Peña, qui sera bien forfait. Même Gavi est bel et bien forfait. Autant dire que le Barça est loin de disposer de son équipe type pour ce déplacement crucial au Bernabéu.

Hansi Flick devra bricoler, peut-être en titularisant Ferran Torres dans l’axe de l’attaque, et Casado au cœur du jeu ? Un contexte délicat, surtout face à un Real Madrid en pleine forme, qui reste sur une victoire solide contre la Juventus en Ligue des champions. Alors que le Real Madrid peut s’appuyer sur une défense de fer et un Thibaut Courtois impérial, Barcelone, lui, arrive affaibli et vulnérable.

Une irrégularité qui inquiète, surtout en défense

Sportivement, le FC Barcelone reste difficile à lire. Deuxième de Liga avec 22 points, à deux unités du Real Madrid, le club catalan n’affiche pourtant pas la même sérénité que la saison passée. Capable de battre Valence 6-0 ou Getafe 3-0, il peut aussi sombrer complètement, comme lors de la défaite 4-1 à Séville. En Ligue des champions, le contraste est le même : une victoire éclatante (6-1) face à l’Olympiakos ce mardi lors de la 3e journée, mais une défaite embarrassante à domicile contre un PSG remanié (1-2), mené par des jeunes comme Mbaye et Mayulu lors de la 2e journée.

Ce manque de constance est le principal reproche fait au Barça de Flick. L’équipe penche trop vers l’avant, se découvre, et présente les mêmes défauts que le Real Madrid version 2024-2025 : un collectif coupé en deux, une défense instable, et une gestion des temps faibles souvent défaillante. Depuis le départ d’Íñigo Martínez à Al-Nassr cet été, la défense n’a jamais retrouvé son équilibre. Koundé n’a pas retrouvé son meilleur niveau, Cubarsí manque encore d’expérience, Balde peine à confirmer, et Araujo, capable du meilleur comme du pire, reste imprévisible.

Seul Pedri tire son épingle du jeu. Le jeune milieu espagnol reste la principale garantie de fiabilité, tant par sa vision que sa maîtrise technique. En revanche, même Lamine Yamal, considéré comme la nouvelle star du football, connaît des passages à vide. Invisible contre le PSG, il reste encore irrégulier malgré son talent immense. Face à un Real Madrid plus équilibré, ce Barcelone fébrile a tout à perdre. En cas de défaite, les Madrilènes prendraient 5 points d’avance au classement : un scénario que les supporters catalans redoutent autant que leurs joueurs.

Lamine Yamal, la provocation de trop ?

Et comme si la situation sportive ne suffisait pas, le jeune Lamine Yamal a ajouté de la tension avant le coup d’envoi. Invité sur un live du streamer espagnol Ibai Llanos, le prodige blaugrana a lâché une phrase qui fait grand bruit : « Oui, ils volent, ils se plaignent tout le temps… »

Des propos visant directement le Real Madrid, accusé de « tricher », qui ont fait bondir la presse madrilène. AS, Marca ou encore El Chiringuito ont tous dénoncé le manque de respect du jeune joueur de 18 ans envers « une institution historique ». Certains observateurs, comme le chroniqueur Tomás Roncero, n’ont pas manqué de rappeler que « le Barça a versé 8,4 millions d’euros au vice-président du comité technique de l’arbitrage pendant 17 ans »…

Dans le vestiaire du Real Madrid, la sortie de Yamal n’est pas passée inaperçue. D’après plusieurs sources proches du club, les propos du jeune attaquant seront utilisés comme une source de motivation supplémentaire. Dani Carvajal, capitaine du Real Madrid, prévoirait même de lui parler à la fin du match, selon Mundo Deportivo. Lamine Yamal a d’ailleurs remis de l’huile sur le feu, en plaisantant une nouvelle fois sur le Bernabéu : « J’ai déjà marqué là-bas, tu as oublié ? », a-t-il lancé, en référence à son but la saison passée. Une provocation de trop ? Peut-être. Mais elle aura au moins un effet : rendre ce Clásico encore plus électrique.

Entre un Real Madrid en pleine confiance et un FC Barcelone affaibli, le rapport de force semble déséquilibré. Les hommes de Xabi Alonso ont l’occasion de creuser l’écart en tête de la Liga et de laver l’affront des quatre défaites concédées face aux Catalans la saison dernière.

Mais un Clásico reste un Clásico : la fierté, la rivalité et l’histoire prennent souvent le pas sur la logique. Et cette fois, entre les blessures, les tensions et les mots de Yamal, tous les ingrédients sont réunis pour un duel bouillant au Bernabéu.